Réagissant au drame, le Président Ebrahim Raïssi qui se trouve en Ouzbékistan pour une visite officielle et pour participer au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), a ordonné au ministre de l'Intérieur d'enquêter de toute urgence sur la cause et les détails de l'incident et de le mettre au courant des résultats.
Le Président du Parlement iranien et le Procureur de Téhéran réagissant pour leur part à l’incident ont annoncé que les détails de l'incident font l'objet d'un suivi.
Dans leur première annonce, la police de Téhéran a déclaré que Mahsa Amini avait subi une crise cardiaque. Hier, la police a également diffusé les vidéos liées à l'arrivée et à la présence de Mehsa au siège de la police et a annoncé qu'il n'y avait aucun contact physique avec la jeune fille.
« Sur la base des résultats obtenus et de l'examen des caméras de surveillance, le mardi 13 septembre de cette année, lors de sa visite au bureau de police, elle s'est soudainement évanouie et a été immédiatement emmenée à l'hôpital le plus proche pour y être soignée avec la pleine coopération de la police et du service des urgences. Malheureusement, les mesures de traitement n'ont pas été efficaces », déplore la police dans sa déclaration émis hier jeudi.
Certains médias anti-iraniens et responsables américains, dont le conseiller américain à la sécurité nationale, avaient avancé que Mahsa Amini était vicitme d'un passage à tabac.
La position interventionniste partielle des autorités américaines intervient alors que des centaines de personnes en Amérique meurent chaque année en raison de passages à tabac par la police.
Selon le journal américain The Independent, citant les statistiques de la base de données de cartographie de la violence policière états-unienne, des officiers américains ont tué plus de 700 personnes au cours des sept premiers mois de 2022.
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