Nucléaire: l’Iran a le droit d'exiger des garanties de confiance

Téhéran (IRNA)- Ce sont les Américains qui se sont retirés de l'accord, et d'autres pays européens n'ont pas rempli leurs obligations envers l'Iran, donc l'Iran a le droit d'exiger des garanties de confiance, a déclaré le président Raïssi évoquant la question des négociations sur le nucléaire et la nécessité de fournir des garanties de confiance.

S'exprimant mardi matin, heure locale, au deuxième jour de son voyage à New York, le président  Seyyed Ebrahim Raïssi a rencontré le président du Conseil européen Charles Michel.

Énumérant les solutions et les propositions de l'Iran pour résoudre la question nucléaire ainsi que les problèmes liés à la Palestine, l'Afghanistan, le Yémen et l'Ukraine, ajoutant : « Les efforts visant à normaliser les relations du régime sioniste avec certains pays ne peuvent apporter la sécurité à ce régime ».

Le président a décrit les sanctions contre des pays comme des violations inhumaines et des droits de l'homme, et a ajouté : « Les sanctions contre l'Iran sont une violation injuste des droits de 80 millions d'Iraniens et sont de graves exemples de violations des droits de l'homme ».

Évoquant la question des négociations sur le nucléaire et la nécessité de fournir des garanties de confiance, Raïssi a déclaré : «Ce sont les Américains qui se sont retirés de l'accord, et d'autres pays européens n'ont pas rempli leurs obligations envers l'Iran, donc l'Iran a le droit d'exiger des garanties de confiance».

Le Président a déclaré que le règlement des questions de garanties est l'une des conditions préalables à la conclusion d'un accord sur les questions nucléaires, et a précisé «Si les problèmes de garanties ne sont pas résolus, quelle garantie y aurait-il que le lendemain de l'accord, les trois pays européens proposeront à nouveau et poursuivront la publication d'une résolution contre la République islamique d'Iran ? Par conséquent, les exigences de l'Iran pour résoudre les problèmes de sauvegarde sont tout à fait raisonnables ».

Raïssi a souligné : « Les sanctions contre la République islamique d'Iran ne nous ont pas arrêtés et ne nous arrêteront pas et nous poursuivrons avec force la croissance et le progrès de notre pays ».

Le président a décrit la solution aux problèmes des Palestiniens comme la mise en œuvre de la proposition de la République islamique d'organiser un référendum avec la présence de tous les Palestiniens, et a déclaré : «Tout comme divers efforts et accords tels que Charm el-Cheikh, Camp David et Oslo n'ont pas réussi à garantir les droits du peuple palestinien, les efforts visant à normaliser les relations du régime sioniste avec certains pays ne peuvent pas être un gage de sécurité pour ce régime, et seule une solution globale juste et logique peut garantir les droits des Palestiniens et établir la paix ».

Raïssi a également déclaré que la solution au problème de l'Afghanistan est d'aider à la formation d'un gouvernement inclusif avec la présence de tous les groupes et groupes ethniques dans ce pays, et les problèmes du Yémen ne peuvent être résolus qu'en arrêtant l'invasion de ce pays et en brisant le siège en prélude au début des dialogues yéménites-yéménites.

Lors de cette réunion, le président du Conseil européen Charles Michel a remercié de l'opportunité de rencontrer personnellement le président Raïssi, et a déclaré : «Ma conversation téléphonique avec Votre Excellence a inspiré l'approche de l'Union européenne envers l'Afghanistan pour trouver une fenêtre de dialogue».

Le président du Conseil européen a souligné qu'il partageait pleinement l'avis du président Raïssi sur le fait de ne pas utiliser la question des droits de l'homme comme un outil politique, ajoutant «L'Union européenne s'est efforcée de préparer le terrain pour la restauration de l'accord sur le nucléaire en rapprochant les opinions et, à cet égard, la question des sanctions contre l'Iran, qui est l'une des préoccupations majeures de la République islamique, a toujours été considéré».

«L'Union européenne espère bénéficier de l'assistance de la République islamique d'Iran en matière d'arrêt des conflits et d'établissement de la paix au Yémen, de formation d'un nouveau gouvernement et d'établissement de la stabilité en Irak, d'établissement de la paix en Palestine, d'arrêt de la guerre en l'Ukraine et la formation d'un gouvernement global en Afghanistan», a-t-il ajouté.

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .