S'adressant aux juges de la CIJ lundi, le représentant de l'Iran, Tavakkol Habibzadeh, a déclaré que la décision américaine ouvrait la voie à "des milliards de dollars d'indemnisation et de dommages-intérêts punitifs par le biais de jugements par défaut". Ce faisant, les États-Unis ont « créé une industrie de litiges contre l'Iran et les entreprises iraniennes », a-t-il ajouté.
Un autre avocat de l'Iran, Vaughan Lowe, a déclaré que l'Iran "nie être responsable des blessures subies par ces victimes".
"La législation des États-Unis ne s'embarrasse pas de preuve, d'attribution ou de responsabilité", a déclaré Lowe, ajoutant : "Peu importe de prouver que l'Iran est coupable dans un cas particulier... La peine d'abord, le verdict ensuite".
Les représentants américains doivent répondre à la CIJ mercredi.
Les États-Unis se sont officiellement retirés du traité de 1955 en 2018 après que l'Iran a déposé deux réclamations fondées sur l'accord.
Les représentants américains doivent répondre à la CIJ mercredi. Washington avait précédemment cherché en vain à faire rejeter le procès.
Également connue sous le nom de Cour mondiale, la CIJ est la plus haute juridiction des Nations Unies chargée de régler les différends entre pays. Bien que les décisions de la CIJ soient contraignantes, elle n'a pas le pouvoir de les faire appliquer.
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