Les travailleurs du secteur de l'industrie de l'énergie nucléaire en France se sont joints jeudi à la grève nationale des syndicats de ce pays, qui a paralysé le secteur de l'énergie dans l’hexagone.
Les syndicats en France exigent des salaires plus élevés en raison des prix élevés des denrées alimentaires et du carburant.
La grève des travailleurs du nucléaire en France a réduit l'électricité produite dans les centrales nucléaires, qui aurait atteint 610 mégawatts contre 3 gigawatts.
On s'attend à ce que la grève nationale des travailleurs du secteur de l'énergie entraîne une perturbation des transports en France en plus des pannes d'électricité dans ce pays.
Une grève nationale des travailleurs en France se poursuit alors que le gouvernement d'Emmanuel Macron promet de refondre le système de retraite du pays, dont un projet devrait être soumis au parlement d'ici Noël.
Philippe Martinez, président de la Confédération générale du travail (CGT), a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision France 2 : « Cette manifestation est le point de départ d'un mouvement national pour les travailleurs. »
Bien que la Confédération française démocratique des travailleurs (CFDT) n'ait pas participé à la grève, son président, Laurent Berger, a promis d'organiser des manifestations de rue plus tard cette année si le gouvernement met en œuvre des réformes des retraites.
La crise du coût de la vie en Europe exerce une pression sur l’économie alors que les entreprises privées et publiques sont confrontées aux demandes des travailleurs de réduire l'impact de la hausse des prix.
« Les salaires devraient augmenter car la plupart des gens sont confrontés au problème de la réduction du pouvoir d'achat dans le pays. », a déclaré Martinez.
La Confédération générale du travail (CGT), qui regroupe les travailleurs des secteurs des transports et de l'énergie, réclame des salaires plus élevés et un abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans.
On s'attend à ce que la poursuite de la grève et du sit-in des travailleurs en France entraîne la fermeture des écoles et des secteurs des transports publics.
Les trois quarts des salariés de l'entreprise française Total Energy ont également entamé leur grève de trois jours ; Une action qui a suscité des inquiétudes dans le dérèglement des stations-service en France.
Benjamin Tange, représentant de la Confédération générale du travail du secteur Total Pétrochimie, a déclaré : « Nous ne voulons pas qu'aucun produit ne soit retiré des raffineries et du secteur pétrochimique, qui continue de faire grève. »
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