Zahra Ershadi a fait ces remarques lors d'une réunion de la Sixième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies pour discuter des mesures visant à éliminer le terrorisme international.
Elle a déclaré que le Mouvement des pays non alignés est préoccupé par l'interprétation arbitraire et la fausse représentation des religions par des groupes terroristes pour justifier leurs actions.
Elle a déclaré que le MNA condamne et rejette le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, y compris le terrorisme d'État, et réitère son soutien aux résolutions pertinentes de l'ONU concernant la légitimité des luttes des peuples sous domination et occupation étrangères pour la liberté et l'exercice de leur droit à l'autodétermination.
S'exprimant lors de la réunion de la Sixième Commission lundi, Ershadi a déclaré que tous les États doivent lutter contre le terrorisme, notamment en poursuivant ou en extradant les auteurs d'actes terroristes.
Elle a toutefois noté que le terrorisme ne devait pas être assimilé à la lutte légitime des peuples sous domination coloniale ou étrangère et sous occupation étrangère.
La brutalisation des peuples restant sous occupation étrangère doit continuer à être dénoncée comme la forme la plus grave de terrorisme, a-t-elle souligné.
Elle a également déclaré que l'Iran rejette l'utilisation ou la menace de l'utilisation de la force par tout État contre tout pays membre du Mouvement des pays non alignés sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
Le terrorisme est perpétré non seulement par des groupes terroristes, mais par certains États contre des civils, des scientifiques et des responsables gouvernementaux, a déclaré Ershadi.
Elle a rappelé plusieurs assassinats et attentats, dont l'assassinat du général Qasem Soleimani, "le héros de la lutte contre [Daech] au Moyen-Orient", à l'aéroport international de Bagdad par l'ancienne administration américaine, l'assassinat de Mohsen Fakhrizaeh, scientifique nucléaire iranien et vice-ministre des Affaires étrangères, et l'attaque terroriste par Israël contre l'installation nucléaire iranienne de Natanz.
Ces attaques et d'autres, y compris des cyberattaques contre des infrastructures critiques en Iran, étaient des pratiques terroristes répréhensibles, a-t-elle déclaré.
Il est également hypocrite, a-t-elle poursuivi, de qualifier de terroristes les personnes exerçant leur droit à l'autodétermination et de sponsors du terrorisme ceux qui soutiennent les peuples opprimés.
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