Selon le journaliste de l'IRNA, le général Siavosh Moslemi, lors d'une conversation avec des journalistes jeudi soir, a ajouté : « Lors des récentes émeutes à Mazandaran, la méthode de travail était qu’un premier groupe commençait la manifestation avec la présence d'environ 10 à 12 femmes, puis cette foule passait à 100 et 150 personnes. Ils avaient également pour objectif d’infliger des dégâts et des pertes et de mener des actes destructifs. »
Il a poursuivi : « De nombreuses armes blanches fabriquées à la main ont été découvertes et saisies auprès des fauteurs de troubles. De plus, des boissons alcoolisées, des drogues et toutes sortes de masques et d'armes artisanales ont été découverts chez ces personnes. Ils avaient pour objectif de frapper les gens sur place aussi fort que possible. »
Cette autorité militaire de la province de Mazandaran a poursuivi : « Parmi les émeutiers figuraient des filles qui essayaient de blesser les forces de l’Ordre et de sécurité par des objets faits à la main qu’elles avaient caché sous leurs foulards. »
« Toutes sortes de couteaux ont été découverts par des émeutiers. Même dans l'un des parcs de la province, environ 80 cartouches d'armes blanches avaient été insérées dans un sac afin qu'ils puissent l'utiliser au moment opportun », a-t-il déploré.
Lors des échauffourées, des arrestations ont été effectuées, interpellations visant à restaurer dans les meilleurs délais l’ordre et la sécurité publics, c’est-à-dire protéger les personnes et les biens ainsi qu’identifier les personnes responsables de ces intolérables troubles, débordement et violences. Plusieurs de ces arrestations se sont muées par la suite en judiciaires.
Pour les autorités iraniennes il ne faut pas minimiser les évènements connus, loin de là, car derrière la couverture des aspirations et des revendications pacifiques il y a des mains cachées qui cherchent à rétablir le désordre et à user et à abuser des rassemblements à des fins intéressées et néfaste. Nombre de personnes ont été choquées par ces violences urbaines, certaines durablement d’ailleurs.
Les règles élémentaires d’un état de droit et du vivre ensemble ont été ainsi bafouées, il était également de devoir des autorités de placer devant leurs responsabilités les fauteurs de troubles.
Votre commentaire