Abdelmadjid Tebboune, le président de l'Algérie, a précédemment déclaré que la langue française est un butin de guerre français.
L'éducation algérienne a inclus cette année une autre langue internationale dans le programme des écoles primaires au lieu du français.
Le débat partage les Algériens et continue à susciter des réactions d'incompréhension et surtout d'inquiétude chez certains partisans de la langue de Molière dans ce pays à longue tradition francophone.
Certains Algériens considèrent également le français comme une langue coloniale.
Le sentiment partagé par un certain nombre d'observateurs locaux est que le pouvoir en place, en mal de légitimité, semble céder à un puissant sentiment anti-français dans la société, où les appels à remplacer le français par l'anglais dans l'enseignement comme dans la vie publique n'ont jamais été aussi forts que depuis quelques années. En effet, les autorités avaient déjà commencé à imposer l'anglais, notamment dans les correspondances et les enseignes de l'armée et de certains ministères, dont, au premier, celui de l'Enseignement supérieur.
Les relations entre la France et l'Algérie se sont détériorées l'année dernière après les propos interventionnistes du président français contre les Algériens, et contre le projet de la mémoire de la guerre de l'Algérie lancé par le gouvernement d’Alger.
L'Algérie a obtenu son indépendance de la France il y a soixante ans après 132 ans de l’occupation de ce pays par le régime français. Cette indépendance est obtenue après une guerre de huit ans contre les colonisateurs.
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