9 oct. 2022, 10:17
Journalist ID: 3058
Code d'info: 84907251
T T
0 Persons

Tags

Amnesty International : Facebook, un moyen de génocide contre les musulmans rohingyas
L'Image issu du rapport de l'Amnesty international critiquant la plateforme américaine Facebook

Téhéran (IRNA)- Le réseau social américain est accusé, dans un rapport de l'Amnesty international, de favoriser la désinformation et les idéologies extrémistes anti-islamiques, contre les réfugiés rohngyas.

L’Amnesty International accuse Facebook (META), d'avoir alimenté la haine contre les Rohingyas, à travers des contenus haineux propagés sur ses plateformes.

Selon cette organisation internationale de la défense des droits de l’homme, le réseau social le plus populaire au monde est désigné comme co-responsable des persécutions infligées à cette minorité musulmane de Birmanie.

Ce rapport montre en détail comment Meta, avec ses dangereux algorithmes et sa recherche effrénée du profit, a considérablement contribué aux graves violations des droits humains perpétrées contre les Rohingyas. Il révèle que le rôle de Meta n’était pas seulement celui d’une plateforme passive et neutre ayant eu une réaction inadéquate face à une crise sans précédent. En réalité, les algorithmes de présentation du contenu de Meta ont activement amplifié et promu sur la plateforme Facebook des contenus qui incitaient à la violence, à la haine et à la discrimination à l’encontre des Rohingyas.

En définitive, tout cela est arrivé parce que le modèle commercial de Meta, qui est fondé sur le profilage intrusif et la publicité ciblée, a alimenté la diffusion des contenus néfastes, notamment les incitations à la violence. Les systèmes algorithmiques qui façonnent l’expérience des utilisateurs et utilisatrices de Facebook et déterminent les informations qu’ils voient sont conçus pour garder les personnes sur la plateforme : plus les utilisateurs sont impliqués, plus les recettes publicitaires de Meta sont élevées. En conséquence, ces systèmes priorisent les contenus les plus incendiaires, clivants et néfastes, car ceux-ci sont plus susceptibles de maximiser l’implication des utilisateurs et utilisatrices.

L’analyse par Amnesty International des nouveaux éléments de preuve issus de documents internes à Meta, les « Facebook Papers », donne une nouvelle compréhension de la véritable nature et de l'étendue de la contribution de Meta aux préjudices subis par les Rohingyas. Ces preuves montrent que les algorithmes centraux de présentation du contenu, qui alimentent la plateforme Facebook, et notamment le fil d’actualité et les fonctionnalités de notation et de recommandation, donnent tous plus d’importance et de visibilité aux contenus qui incitent à la violence et à la discrimination, et montrent ces contenus directement aux personnes qu’ils sont le plus susceptibles d’inciter à agir.

Des réfugiés rohingyas avaient déjà déposé, en décembre 2021, une plainte collective à San Francisco, siège de Facebook, réclamant 150 milliards de dollars d'indemnités au réseau social pour avoir permis la diffusion de messages de haine anti-musulmans. 

0 Persons

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .