Sanction et Sabotage : les États-Unis donnent Internet Starlink mais bloquent des médicaments anti-cancer

Téhéran (IRNA) – « Nous ne donnons pas de médicaments contre le cancer, mais nous préparons Internet Starlink ! Nous voulons des négociations directes avec vous, mais nous vous boycottons aussi ! Nous sommes préoccupés par les droits de l'homme, mais seulement dans la géographie de l'Iran ! ». Ces contradictions dans les propos américains ne sont pas récentes, et la Maison Blanche a fondé sa relation avec le peuple iranien sur ces contradictions pendant des années.

Les protestations en Iran après la mort de « Mehsa Amini », qui suscite la réflexion, ont été une nouvelle excuse pour l'Amérique et l'Europe pour répéter leurs positions anti-iraniennes, qui ont finalement conduit à de nouvelles sanctions.

Les menaces et les sanctions se sont intensifiées à partir de septembre, tandis que le gouvernement de la République islamique et le président Raïssi lui-même, les pouvoirs judiciaire et législatif se sont mobilisés pour trouver les causes et les coupables de ce tragique incident dès les premières heures de sa survenance, et ces efforts sont toujours en cours.

L'ayatollah Seyed Ebrahim Raïssi, dans une conversation avec le père de la chère Mehsa, l'a décrite comme sa propre fille et a parlé d'utiliser tout son pouvoir pour enquêter sur la cause de sa mort.

Le gouvernement a reconnu la faute des personnes impliquées dans cet incident et cherche des moyens d'empêcher que cela ne se reproduise. Cependant, plus catholique que le pape, les Occidentaux ont commencé leurs attaques contre l’Iran sous ce prétexte.

Lundi, le 19 septembre, le département américain du Commerce a ajouté trois Boeing 747 appartenant à des compagnies aériennes iraniennes qui assurent des services de fret vers la Russie à sa liste de sanctions. Trois jours plus tard, ils ont inscrit Esmaïl Khatib, le ministre iranien du renseignement, et un certain nombre de commandants de police et chargés de l'application des lois de la République islamique sur leur liste de sanctions. Vendredi, le Trésor américain a publié une déclaration interventionniste pour soutenir les manifestations de sabotage en Iran et a annoncé qu'il avait délivré une autorisation générale pour augmenter le soutien à l'Internet gratuit en Iran.

Le 9 septembre, le département d'État américain a annoncé des sanctions contre quatre entreprises iraniennes et une personne. Sur la base de cette sanction, Safiran Aircargo Services a été sanctionnée. Deux semaines plus tard, Washington a sanctionné 10 individus et 2 organisations iraniens en raison des cyberactivités.

En même temps qu'il existe déjà certaines restrictions informatiques contre le peuple iranien, le représentant du gouvernement américain dans les affaires iraniennes a déclaré que les États-Unis agit dans cette situation afin que les Iraniens puissent communiquer entre eux.

Cela se réalise dans une condition où la majorité des plateformes, des applications et des facilités informatiques produites et fournies par les sociétés américaines sont sanctionnées pour les usagers iraniens.

Anthony Blinken, le secrétaire d'État des États-Unis, a également annoncé, en octobre, la sanction de deux sociétés chinoises de transport et d'entreposage actives en faveur d’Iran.

Dans un communiqué du jeudi 6 octobre, le ministère américain du Trésor a inscrit le ministre iranien de l'Intérieur Ahmad Vahidi et le ministre des Communications Issa Zarepour sur sa liste de sanctions.

Dans la même ambiance, Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a clairement déclaré : « Nous avons déjà émis plusieurs sanctions contre les institutions iraniennes pour leurs actions, et oui, nous continuerons à chercher des cibles pour imposer davantage de sanctions (contre l'Iran). »

L'Europe n'a pas ignoré le jeu et le Parlement européen a adopté jeudi 6 octobre une résolution en réponse à la mort de Mehsa Amini, appelant à une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort et réclamant que les auteurs de cet incident soient sanctionnés et punis.

Joseph Borrell chargé de la politique étrangère de l'Union européenne, en soutien aux émeutes, a annoncé les nouvelles sanctions contre l'Iran. Le Sénat français a également qualifié les événements en Iran de violation des droits de l'homme et a appelé à la réaction de la communauté internationale, au soutien des manifestants en Iran et à la punition des auteurs de la répression. Certaines ambassades de la République islamique en Europe, nottement en France, ont également été visées par des attentats.

Le gouvernement canadien a ajouté 25 personnes et 9 institutions de la République islamique et 10 000 membres du Corps des gardiens de la révolution islamique à sa liste de sanctions. Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées de la République islamique d'Iran, Hossein Salami, commandant en chef du corps des gardiens de la révolution islamique, Esmaïl Ghaani, commandant de la force al-Qods du corps des gardiens de la révolution islamique, Mohammad Saleh Hashemi Golpaygani, secrétaire du Comité religieux pour l’invitation au bien, le ministre de l'information Esmaïl Khatib et le chef de la police de la sécurité morale Mohammad Rostami faisaient partie des personnes sanctionnées par le Canada.

Maintenant avec une histoire noire en matière des droits de l'homme aux États-Unis, le gouvernement de Biden a du mal à fournir Internet avec le satellite Starlink au peuple iranien, et en attendant, Elon Musks fait la promotion de ses projets ambitieux. Mais ces sanctions n’ont jamais empêché l'Iran d'acquérir de nouvelles technologies.

En réponse à cette double et étrange approche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a noté : « Les droits de l'homme ont une valeur inhérente pour l'Iran - contrairement à ceux qui le considèrent comme un outil contre ses rivaux. L'Amérique devrait mettre fin au terrorisme économique au lieu de verser des larmes de crocodile. »

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