David Miller, sociologue et expert des questions politiques britannique, s’exprimant à l’occasion d’une interview avec l’IRNA a déclaré : « À mon avis, le point le plus important est que la base des protestations en Iran est attribuée à un récit erroné au sujet de la mort tragique d'une jeune fille kurde dénommée Mahsa Amini. »
« Il est allégué qu'elle a été maltraitée par la police et qu’elle a subi des coups à la tête, ce qui ont causé sa mort. Mais à mon avis, ces récits sont n’importe quoi avancés de concert par des courants dont les intérêts géopolitiques s’assurent par un tel incident, dont notamment les Etats-Unis, les sionistes et des groupes terroristes tels que l’Organisation des Moudjahidine-e Khalq (l’OMK ). Ces troubles ont été déclenchés par un faux récit et des acteurs géopolitiques anti-Téhéran qui guettaient la moindre occasion pour porter atteinte à l’Iran dans le cadre de leurs projets intéressés, se sont jeté sur l’occasion et ont touché à cet effet le bouton de démarrage.
Pour ce commentateur britannique les récentes émeutes en Iran puisent ses racines aux agissements des éléments affiliés à des puissances étrangères à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran tels, a-t-il précisé, les services d'espionnage et les organisations qui opèrent dans ce domaine, au nom des prétendus objectifs de la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et des droits de la femme, y compris la Fondation Soros, ont une longue mains dans la provocation des émeutes et de subversion des régimes politiques au pouvoir dans d'autres pays.
Fondation Soros, qui finance les évolutions colorées (qui désignent des soulèvements dans la rue) a été lancée en 1979 par le milliardaire américain George Soros. Il a alimenté à hauteur de 18 milliards de dollars sa fondation Open Society rendue tristement célèbre par la sponsorisation des révolutions de couleur dans le monde.
Miller a déclaré que si ces manifestations avaient été pour la défense des droits des femmes et du hijab obligatoire, elle n'aurait pas conduit au meurtre de policiers, à la destruction de biens publics et à des attaques organisées contre le CGRI (Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI)). « Donc, à mon avis, ces actions n'ont rien à voir avec des manifestations pour les droits de la femme et ont été conduites et alimentées par des organisations terroristes étrangères. », a-t-il insisté.
En réponse à une question sur les allégations avancées par des médias occidentaux selon lesquelles les protestations du peuple iranien n'ont rien à voir avec l'ingérence d'agents étrangers, il a ajouté : « Comme je l'ai dit, les troubles ont été déclenchés depuis le début avec un faux récit et les manifestants ont été dirigés par des éléments qui invitaient les gens à détruire les biens publics. »
Selon cet analyste, des gens comme Masih Alinejad, qui fait partie de la Central Intelligence Agency des États-Unis, encouragent les gens à mettre le feu aux ambulances et à attaquer les forces de sécurité. « Ce type de comportement n’a rien à voir avec l’opposition », a-t-il encore déclaré.
Ce sociologue anglais, s’agissant des positions récentes des pays occidentaux contre l'Iran a ajouté : « Le principal objectif dans cette affaire était d’agir en faveur de l’intensification des sanctions. Ils ont donc déclenché des émeutes en Iran, ce qui n’est point étonnant.
Il a poursuivi que les opposants au JCPOA (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015, selon son acronyme anglais) en Palestine occupée (dit Israël) et aux États-Unis, qui ont cherché à saboter le processus de négociation, ont profité de cette situation dans le cadre de leur tentative visant à isoler vainement l’Iran.
Ce, alors que, selon l’interlocuteur de l’IRNA, les avancées scientifiques et militaires de l'Iran et son adhésion à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont fortement irrité l'Occident, c’est pourquoi il tente d'augmenter la pression sur l'Iran.
En réponse à une question sur le lien entre les troubles récents et les négociations du JCPOA, Miller a déclaré : « Oui, ils cherchent à saboter le processus de négociation et ne veulent pas parvenir à un accord avec l'Iran. »
Lorsqu’on prend des faits réels et on les mélange, on aboutit à un gros mensonge, c’est ce que font les médias mainstreams propagandistes. Ils développer l'hystérie de la phobie de la République islamique d’Iran, en diffusant des Fakes News tout en pratiquant la censure.
Les professionnels de la propagande et de la manipulation des opinions savent bien que le mensonge relayé abondamment par une meute de médias mainstream, transformée en arme de guerre, devient la vérité dans l’esprit des gens, soumis au matraquage continu de fausses nouvelles.
Le mensonge médiatique vaut mieux que tout autre moyen pour tenter de noircir l’adversaire et de mettre l’opinion de son côté. Il faut jouer sur l’émotion et faire perdre ainsi, au téléspectateur, toute rationalité. C’est la règle du jeu de la guerre de l’information ou cognitive.
Que les journalistes, les politiques et les experts qui ont encore un cerveau et une conscience méditent.
Et de poursuivre : « La réalité c’est que l'Amérique a perdu sa légitimité. Ils ont sanctionné la Russie mais cela s'est retourné contre eux comme un effet de boomerang et ils ont dû attaquer le gazoduc Nord Stream.
D'autre part, il a souligné le récent accord entre l'Arabie saoudite et la Russie dans le cadre du groupe OPEP+ pour réduire la production de pétrole et l'a qualifié de « développement exceptionnel » que personne à la Maison Blanche n'attendait, et qui affectera certainement les équations régionales.
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