La police canadienne réprime les manifestants en abusant de la loi des mesures d’urgence

Téhéran (IRNA) – Le régime canadien annonce des nouvelles sanctions contre l’Iran alors que la police de ce pays vient de recevoir des autorités supplémentaires en vue de réprimer les manifestations sous prétexte de la « Loi sur les mesures d’urgence ».

Lors des manifestations manifestations du "convoi de la liberté" qui ont paralysé Ottawa pendant des semaines et bloqué des postes frontaliers ailleurs au canada, le régime canadien était accusé d’outrepasser sa compétence dans le cadre de la « Loi sur les mesures d’urgence ».

Les responsables canadiens parlent aujourd’hui des nouvelles sanctions contre l'Iran, alors qu’en raison de l'expansion du mouvement de protestation au Canada, les forces de police ont reçu plus de pouvoirs pour contrôler les manifestations en déclarant l'état d'urgence.

La police de ce pays a utilisé des mesures d'urgence pour mettre fin aux manifestations qui ont paralysé la capitale canadienne et d'autres parties du pays.

La Loi d'urgence du Canada donne au gouvernement fédéral plus de pouvoirs pour mettre fin aux manifestations.

L'utilisation instrumentale des droits de l’homme par le Canada est assez évidente, alors que le monde est encore sous le choc des histoires tragiques de la séparation forcée de plus de 150 000 enfants autochtones de leur famille et de la découverte scandaleuse il y a environ un an des fosses communes de centaines de milliers de ces enfants dans les cours des pensionnats canadiens, Ottawa accuse des autres pays de la violation de droits de l’homme.

Outre les répressions contre les autochtones, les musulmans canadiens aussi évoquent toujours le taux élevé de l’islamophobie dans ce pays.

La loi des mesures d’urgence, réservée aux conditions de guerre et aux crise nationales, est illégalement appliquée au canada en février 2022 en réaction aux perturbations causées par le Convoi de la liberté, un mouvement de camionneurs fortement opposé aux programmes sanitaires du gouvernement de Trudeau.

Un peu plus de deux semaines avant que la loi ne soit invoquée, la ministre Mélanie Joly, la même personne qui a annoncé les sanctions contre l’Iran, a publiquement exprimé des craintes quant à un « 6 janvier canadien », c'est-à-dire l'idée qu'il puisse y avoir au Canada une attaque contre le Parlement similaire à l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, alors que les manifestants canadiens montraient des comportements purement pacifiques.

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