En réponse à l'IRNA, au sujet des actions de cette banque dans le domaine de la gestion des réserves de change de la Banque Centrale, elle a annoncé : « La gestion des réserves de change de la Banque Centrale iranienne a toujours été prospective et prévisionnelle, de sorte que le Service des changes n’a jamais cessé ses efforts pour faire adapter ces réserves aux mutations politiques et économiques du pays et cela en tirant profit des évolutions et des expériences du passé. »
« Ainsi on essaie d’être préparé efficacement face aux évolutions financières et bancaires potentielles et à chaque fois nous essayons de faire les réformes nécessaires dans le portefeuille de réserves de change. Pendant les sanctions cruelles, des mesures précieuses ont été prises par la banque centrale », a fait savoir la BC.
Toujours dans ses explications, le représentant de la Banque Centrale a précisé : « En raison de l'embargo SWIFT et de l'impossibilité des transactions financières et bancaires via ce système, les infrastructures nécessaires pour la mise en œuvre de SEPAM pour la devise ont été entièrement fournies par le service des nouvelles technologies de la Banque Centrale. À l'heure actuelle, l'utilisation de ce service de change comme alternative à SWIFT est opérationnelle interbancaires entre l’Iran et d'autres pays, et des messages liés à ces transactions s’échangent entre les parties par ce service. De plus, nous suivons et étudions la possibilité d'utiliser ce messager (SEPAM) pour un lancement plus large dans d'autres pays cibles commerciaux. »
Utilisation des monnaies nationales avec les partenaires commerciaux de l'Iran
La Banque centrale a également évoqué l'utilisation des monnaies nationales avec les partenaires commerciaux de l'Iran : Ces dernières années, en raison du blocage des réserves de change du pays et de l'impossibilité de fournir des devises internationales pour une partie des importations, notre pays a accepté qu'en échange, pour une partie de ses exportations pétrolières et non pétrolières, reçoivent, des devises telles que le rouble russe, le yuan chinois, la roupie indienne, le dinar irakien et la livre turque. Bien que bon nombre de ces devises ne puissent être utilisées que pour les importations en provenance des mêmes pays, cela a été établi dans la situation actuelle en raison de la nécessité d'utiliser toutes les capacités disponibles pour les échanges commerciaux. »
Votre commentaire