Selon le rapport de l'IRNA, le général Mohammad Pakpour, s’exprimant lors des exercices de l' « Autorité du Corps des gardiens de la Révolution islamique » dans la région de Moghan, faisant référence aux exportations d'énergie de la région du golfe Persique a déclaré : « Les conditions qui existent dans les pays du golfe Persique et de la région nous obligent à être sensibles à ces zones car notre sécurité nationale et nos intérêts y résident. »
Faisant allusion aux conflits dans la région du Caucase, il a déclaré : « Nous sommes heureux que la République d'Azerbaïdjan ait libéré les territoires occupés dans la région du Karabakh et nous nous en félicitons. »
S’attardant sur les tentatives du régime sioniste pour pénétrer les frontières de notre pays, le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la révolution islamique a poursuivi : « Après que le régime israélien a réalisé la puissance régionale de l'Iran dont l’influence s’étend jusqu’aux portes de ce régime, Il a songé à implanter des bases en bordure de nos frontières sous différentes formes, manière de menacer la République islamique. Qu’il sache, nous ne tolérerons pas ces agissements et nous ne permettrons pas au régime sioniste d'avoir une base à nos portes. »
Le général Pakpour a mis en garde contre tout changement dans les frontières communes iraniennes pour dire que, cela affecterait certainement les intérêts nationaux de l’Iran.
« Notre présence et nos manœuvres sur la zone publique d'Aras transmettent ce message à nos ennemis, à savoir : Nous ne sommes pas indifférents à nos intérêts nationaux et à notre sécurité nationale et que nous n'avons aucune complaisance envers qui que ce soit. Nos forces armées sont puissantes et si quelqu'un veut franchir nos lignes rouges, nous l’affronterons et nous le neutraliseront certainement », a-t-il insisté.
« Notre présence n'est ni pour ni contre aucun pays. Nous menons une politique de neutralité quant aux conflits des pays, mais notre présence sur les frontières est pour nos propres intérêts et notre sécurité », a-t-il conclu.
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