Un rapport de HRW décrit des violations graves et persistantes des droits humains liées aux procès et aux condamnations à mort de huit chiites bahreïnis. Ces huit hommes font partie de 26 détenus bahreïniens qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort, leurs appels ayant été épuisés.
Les tribunaux de première instance et d'appel ont simplement rejeté leurs allégations crédibles de torture et de mauvais traitements subis lors des interrogatoires au lieu d'enquêter sur ces allégations, comme l'exigeraient le droit international et le droit bahreïnien. Les tribunaux ont régulièrement violé les droits des accusés à des procès équitables, notamment en leur refusant le droit à un avocat pendant les interrogatoires ainsi que le droit de contre-interroger les témoins à charge, et en s'appuyant sur des rapports d'origine secrète.
Les autorités de Bahreïn ont procédé à l’exécution de six personnes depuis 2017. Les 26 hommes qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort risquent d’être eux-mêmes exécutés.
La France, l’ONU, la communauté internationale, ainsi que l'Union européenne et ses États membres, devraient exhorter Bahreïn, par les voies publiques et diplomatiques, à mettre fin à toutes les exécutions et à enquêter sérieusement sur les allégations de torture et les violations du droit à un procès équitable.
Human Rights Watch
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