L'Iran impose des sanctions à 10 individus et 4 entités américains pour leurs violations des droits humains et leur soutien au terrorisme

Le ministère iranien des Affaires étrangères annonce ce lundi des sanctions contre un nombre d'individus et d'entités américains, liées à des violations des droits de l'homme, au soutien au terrorisme et à l’incitation à la violence contre la nation iranienne lors des récentes troubles en Iran.

Dans un communiqué publié lundi 31 octobre 2022, le ministère iranien des A.E. a déclaré que les sanctions avaient été imposées conformément à une loi intitulée « Lutter contre les violations des droits de l'homme et les actions aventureuses et terroristes » adoptée par le Parlement iranien en 2017.

La République islamique a imposé des sanctions à 10 individus et 4 entités états-uniens pour avoir commis des violations des droits de l'homme, ingéré dans les affaires intérieures de l'Iran, incité à la violence et aux émeutes dans le pays, encouragé des actes de terreur, contré les actions et les tentatives de Téhéran de lutter contre le terrorisme, et monté la pression sur la nation iranienne équivalant du terrorisme économique.

Cette liste comprend 10 individus à savoir :

- Michael Erik Kurilla, le commandant du CENTCOM (Commandement central des États-Unis dans la région)

- Gregory M. Guillot, commandant adjoint du CENTCOM

- Scott Desormeaux, le commandant de la base aérienne américaine d'Erbil, en Irak

- Juan Zarate, président du Centre pour le pouvoir économique et financier (CEFP) de la Fondation qui se pose prétendument pour la défense des démocraties

- Mark Wallace, PDG de United Against Nuclear Iran (UANI)

- Adewale "Wally" Adeyemo, sous-secrétaire au Trésor des États-Unis

- Alexus G. Grynkewich, le commandant de la Ninth Air Force (Air Forces Central)

- Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale pour la cybersécurité et les technologies émergentes

- Isaac Johnson, Jr., commandant du Commandement des affaires civiles et des opérations psychologiques de l'armée américaine

- Brian E. Nelson, sous-secrétaire du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier

A cela s’ajoute 4 entités à savoir :

- Unis contre l'Iran nucléaire (UANI)

- Agence centrale de renseignement (CIA)

- La Neuvième Force Aérienne

- Garde nationale des États-Unis

L'administration américaine et ses alliés européens ont de concert imposé au cours des dernières semaines des mesures restrictives contre un certain nombre d'individus et d'entités iraniens pour ce qu'ils appellent « la répression violente des manifestants » qui étaient d’ailleurs les fauteurs de troubles et des casseurs violents à travers le pays après la mort d'une Iranienne d'origine kurde dans un poste de police à Téhéran alors qu’elle était en garde à vue.

Le ministère iranien des Renseignements a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient « directement » impliqués dans les récentes émeutes, ajoutant que des dizaines de terroristes affiliés au régime sioniste et aux groupes anti-révolutionnaires ont également été arrêtés dans les troubles.

Le ministère iranien des Renseignements et l'Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont publié vendredi une déclaration conjointe soulignant le rôle majeur des agences de renseignement étrangères, en particulier la CIA, dans l'orchestration des violentes émeutes en Iran au cours des dernières semaines.

Des agences d'espionnage étrangères, dirigées par la CIA, étaient derrière les émeutes en Iran.

Des émeutes ont éclaté en Iran le mois dernier après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans qui s'est évanoui dans un poste de police et a ensuite été déclaré morte dans un hôpital.

Un rapport officiel de l'Organisation iranienne de médecine légale a déclaré que la mort controversée d'Amini avait été causée par une maladie ancienne plutôt que par de prétendus coups à la tête ou à d'autres organes vitaux de la défunte.

Se jetant sur l’occasion, les émeutiers se sont déchaînés à travers le pays, attaquant des agents de sécurité et d’Ordre, recourant au vandalisme contre des biens publics et profanant des lieux sacrés religieux.

À la fin du mois dernier, le ministère iranien des Renseignements a annoncé que les émeutiers avaient été soutenus par les régimes occidentaux et leurs médias mercenaires, qui diffusaient 24 heures sur 24 des feak news, basés sur des faits déformés et des mensonges, et cela avant même la fin de l'enquête officielle sur l'incident de la mort de Mahsa Amini.

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