Harold Adlai Agyeman, ambassadeur et représentant permanent du Ghana aux Nations Unies, qui préside actuellement le Conseil de sécurité a déclaré lors d’une conférence de presse : « L’affaire du JCPOA est le seul dossier qui concerne l’Iran au sein du Conseil de Sécurité et la question des récentes évolutions en Iran n’est pas un sujet traitable pour le CSNU. »
Expliquant la nature de la réunion convoquée par les États-Unis, le président ghanéen du CSNU a précisé : « La réunion du mercredi est un meeting formula Arria. Techniquement parlant, ces réunions ne sont pas les réunions du Conseil de sécurité. »
« Nous suivons les évolutions en Iran, et souhaitons que le gouvernent iranien trouve une solution pour cette affaire afin que la situation n’entre pas dans une phase non-contrôlable. », a souligné le haut diplomate ghanéen.
Critiquant l’instrumentalisation des droits de l’homme par les États-Unis, l’Ambassadeur d’Iran aux Nations Unies a précisé hier : « L’effort des USA pour convoquer une réunion du CSNU sur les émeutes en Iran est un procès non-constructif. »
« Depuis de nombreuses années, les femmes iraniennes sont menacées par les sanctions américaines. Les Etats-Unis n’ont pas l’habileté sociale et politique de demander une réunion sur la situation en Iran. », a déclaré l’ambassadeur et le représentant permanent de la République islamique d’Iran aux Nations Unies.
Expliquant les évolutions actuelles en Iran, Amir Saïd Irvani a adressé un courrier aux ambassadeurs et aux chefs de mission aux Nations Unies dénonçant la demande des Etats-Unis pour organiser une réunion « formula Arria » du Conseil de sécurité sur la situation des femmes iraniennes.
Une réunion « formule Arria » est une réunion informelle des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), qui doit être convoquée par un membre du CSNU.
Critiquant l’instrumentalisation du principe des droits des femmes par les Etats-Unis, ce haut diplomate iranien a précisé dans le cadre de ladite lettre qu’en lançant « une campagne de manipulation et de guerre psychologique », Washington prétend que l’objectif de cette réunion est défendre les femmes iraniennes mais en réalité ces efforts sont alimentés par l’hypocrisie du régime américain.
« La liberté de l’expression et le droit à la liberté de réunion pacifique sont garantis par la Constitution de la République islamique et le gouvernement iranien a toujours insisté sur la réjouissance du peuple iranien de ce droit. L’exemple le plus claire de ce cas est la tenue des manifestations pacifiques partout en Iran. », a souligné Irvani.
L’ambassadeur d’Iran aux Nations Unies a quand-même précisé que chaque gouvernement, y compris celui de la République islamique d’Iran, est chargé de soutenir sa population contre les gestes du vandalisme et contre les actes comme la destruction des biens publics, des ambulances, des moyens du transport commun, des banques, des centres de services publics et en particulier contre les attenants terroristes comme celui de Chiraz qui a causé le martyre de 15 personnes et la blessure de 30 personnes civiles et innocentes.
Cet attentat a été perpétré par un élément de Daesh contre un lieu saint et a ciblé en particulier les femmes et les enfants.
« Dans le cadre de l’assemblée générale des Nations Unies, il existe plusieurs mécanismes de l’observation, la promotion et la sauvegarde des droits de l’homme dans les pays membres. Un de ces mécanismes constitue les Examens périodiques universels ou EPU qui est un mécanisme universel et transportant basé sur la coopération, le dialogue et la conduite égale face à tous les Etats. Et l’Iran mène une coopération volontaire et constructive dans le cadre de l’EPU en vue de promouvoir ces rapports périodiques. », a annoncé le chef de la mission iranienne à l’ONU.
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