Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad, et à sa lignée pure, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.
Soyez les bienvenus, mes chers jeunes et adolescents, vous avez rendu l'ambiance de ce Husseiniyah très agréable. Vos cœurs purs, vos âmes remplies de passion, illuminent le milieu et le rendent agréable, où que vous soyez et quel que soit ce milieu. J'ai préparé quelques sujets en relation les uns avec les autres, que je voudrais aujourd'hui partager avec vous, mes chers enfants.
Le premier sujet concerne le 13 Aban (4 novembre). Eh bien, vous en avez beaucoup entendu parler. Le 4 novembre est un jour à la fois historique et pédagogique. Quand nous disons que c'est un jour « historique », cela signifie que ce jour-là, il y a eu des événements qui resteront dans l'Histoire, qui ne peuvent pas être oubliés et ne doivent pas non plus être oubliés. C’est aussi un jour pédagogique car il y a eu des réactions suite à ces événements, qui nous servent de leçon. Profitez de ces expériences pour l'avenir du pays, pour votre avenir et pour l'avenir de notre nation, car l'avenir vous appartient.
Ce jour est un jour important pour nous, mais un jour qui irrite [aussi] beaucoup les Américains, chaque fois qu'il est commémoré. Votre réunion - la réunion actuelle - quand elle sera diffusée, vous pouvez être sûrs que les Américains seront irrités par ce rassemblement, cet hymne et cette solidarité. Ils en seront irrités. Pourquoi ? Parce que ce jour est à la fois le rappel de la méchanceté des États-Unis, de leur défaite et du fait qu’ils peuvent être vaincus. Pour ceux qui pensent que les États-Unis sont une puissance intouchable, quand on regarde les événements qui se sont déroulés ce jour-là, il est évident [que ce n'est pas le cas et] qu'ils sont très vulnérables. Cela est une expérience pour nous.
Trois événements ont eu lieu à cette date, dont certains sont directement liés aux Américains, et d'autres indirectement. Un événement a été l'exil de l'Imam Khomeiny, le 4 novembre 1964. Pourquoi l'Imam Khomeiny a-t-il été envoyé en exil ? Parce qu'une loi avait été ratifiée sur l'ordre direct du Chah [Mohammad Reza Pahlavi] au parlement, ce jour-là. Selon cette loi, les Américains qui se trouvaient en Iran, bénéficiaient d’une totale immunité. Il y avait environ quarante à cinquante mille Américains en Iran - dans des organisations militaires, de sécurité et économiques. Selon cette loi, s’ils commettaient une infraction en Iran, ils ne pouvaient pas être poursuivis. Ainsi, par exemple, si un Américain écrasait quelqu'un avec sa voiture, le système judiciaire du pays n'avait pas le droit de le poursuivre. C'était la loi sur l'immunité des Américains. L'Imam Khomeiny n'a pas toléré cela. Il a prononcé un long discours, sa voix [l’enregistrement] et le texte de ce discours sont disponibles aujourd'hui. A cause de ce discours, il a été exilé pendant treize ans. Nous disons treize ans, parce que la Révolution s'est produite après treize ans. Si la Révolution n'avait pas eu lieu, cette période d'exil aurait même duré 30 ans à cause de son opposition à cette loi pro-américaine. C'était un événement qui était directement lié aux Américains.
Le deuxième événement a été le massacre des étudiants. Un certain nombre de jeunes qui avaient à peu près votre âge, ont été massacrés devant l'Université de Téhéran. Ils ont été tués. Nous ne pouvons pas en dire le nombre exact parce que ce genre de statistiques n'existait pas à l'époque, mais un certain nombre d'entre eux (ont été tués) – même un c'est trop. Même un, c'est trop - un certain nombre de nos chers enfants sont tombés en martyrs devant l'Université de Téhéran. Ce deuxième événement a eu lieu le 4 novembre 1978.
Le troisième événement un an après cette tragédie - après la victoire de la Révolution - a été l'attaque de l'ambassade américaine par les étudiants. Au cours de cette attaque, de nombreux documents ont été trouvés qui ont révélé les complots des États-Unis contre la nation iranienne. Ces documents ont été publiés en 70 ou 80 volumes. Vous n'avez probablement pas le temps de lire ces livres, [mais] une fois, j'ai dit au ministère de l'Éducation d'inclure les thèmes de ces livres dans les manuels scolaires. Malheureusement, ils ne l'ont pas fait. Ces documents montrent ce que les Américains faisaient pendant qu'ils étaient en Iran - c'est-à-dire depuis les années 1949 ou 1950, leurs conspirations et leurs trahisons.
Concernant l'attaque contre l'ambassade américaine, qu'ils (les étudiants) ont appelée « le nid d’espion » - et c'était vraiment le cas - dans leurs déclarations, leur propagande et leurs interviews, y compris l'interview qu'ils ont eue avec moi pendant mon voyage à New York, lorsque j'étais Président, les Américains ont présenté cet événement comme le début du différend entre la nation iranienne et les États-Unis. Ils prétendent que la raison pour laquelle les Américains se sont dressés contre la nation iranienne, était l’attaque contre leur ambassade, et [qu’en conséquence] une dispute, un différend et une inimitié s'étaient formés. Ils mentent ! Ce n'est pas la raison. Le différend entre la nation iranienne et les États-Unis, a commencé le 19 août 1953. Le 19 août, un gouvernement national était en place. Le gouvernement de Mosaddeq était un gouvernement national et le problème qu'il avait avec l'Occident concernait le pétrole. Mosaddeq n'était ni un Hodjat-ul-islam [un religieux], ni prétendait vouloir établir le règne de l'islam. Il ne s'agissait que du pétrole. Le pétrole [du pays] était entre les mains des Britanniques et Mosaddeq a dit que notre pétrole devait être entre nos mains. C'était son seul crime. Les Américains ont organisé un coup d'État, un coup d'État très étrange.
Il y a des choses vagues [à propos de cet événement] dans mon esprit. J'avais alors (en 1953) quatorze ans. Il y a une grande différence entre l'époque où nous avions 14 ou 15 ans, et celle des adolescents aujourd'hui. Aujourd'hui, vous comprenez et analysez les choses avec justesse, [mais] ce n'était pas notre cas à l'époque. J'ai lu l'histoire de cet évènement et ses détails. Les Américains ont conspiré contre Mosaddeq et ont organisé un coup d'État. Bien que Mosaddeq ait fait confiance aux Américains - il leur faisait confiance, il les aimait même, il pensait que le gouvernement américain le soutiendrait contre les Anglais - ils l'ont poignardé dans le dos ! Ils ont envoyé leur agent, Kermit Roosevelt, en Iran. Ils l'ont mis en relation avec les Anglais. Ils l'ont envoyé en Iran, avec une valise pleine de dollars. Il est allé à l'ambassade britannique - il n'est même pas allé à l'ambassade américaine – et a coordonné (le coup d’état) avec des militaires traîtres et un certain nombre d'éléments affiliés aux Anglais. Ils ont rassemblé des voyous, tué des militaires et effectué ce coup d'État honteux, le 19 août. Ils ont également arrêté Mosaddeq et son entourage. Certains ont été exécutés et d'autres ont été emprisonnés pendant de nombreuses années.
Les différends entre la nation iranienne et les États-Unis, remontent donc au 19 août. Pourquoi avez-vous organisé un coup d'État contre un gouvernement national élu par le peuple ? Pourquoi l'avez-vous renversé ?
Ensuite, vous avez donné le pétrole qu'il [Mosaddeq] avait retiré des griffes des Anglais, à un consortium qui comprenait l'Angleterre, les États-Unis et plusieurs autres gouvernements. La situation était encore pire. Notre différend avec les Américains a commencé ce jour-là. En raison de leurs intérêts, qui étaient le pétrole à l'époque, les Américains n'ont montré aucune pitié même envers une personne occidentalisée qui faisait confiance aux États-Unis - Mosaddeq était occidentalisé.
Eh bien, c'était le début. Maintenant, les politiciens américains disent hypocritement et sans vergogne, qu’ils soutiennent la nation iranienne ! Vous entendez ces déclarations dans les actualités, sur les réseaux sociaux et ailleurs. Ils disent qu’ils soutiennent la nation iranienne. Eh bien, c'est une prétention extrêmement éhontée ! Je voudrais poser aux Américains la question suivante : « Y a-t-il quelque chose que vous aviez la capacité de faire contre la nation iranienne, au cours des quatre dernières décennies, que vous n'avez pas fait ? Ce qu'ils n'ont pas fait, c'est parce qu'ils n'étaient pas capables de le faire ou parce que cela ne leur profitait pas. S'ils avaient pu le faire, ils l'auraient fait. Si cela en valait la peine pour eux, et s'ils n'avaient pas eu peur de la jeunesse iranienne, ils auraient déclenché une guerre directe, comme en Irak. Mais ils avaient trop peur de le faire.
Ils ont fait tout ce qu'ils étaient capables de faire. Ils ont soutenu des groupes séparatistes au début de la Révolution. Ils ont soutenu la tentative de coup d'État à la base militaire de Nojeh à Hamadān. Les Américains ont montré leur soutien au terrorisme aveugle des munafeqin [OMK] qui ont fait des milliers de martyrs à travers le pays. Ils ont soutenu le sauvage Saddam, pendant la guerre imposée par l'Irak à l'Iran. Ils lui ont fourni des armes, des renseignements et de l'aide. Ils ont fait payer les Arabes. Il y a des informations à ce sujet - dont je ne suis pas complètement certain, mais apparemment ce sont des informations fiables - selon lesquelles le début de la guerre aurait été provoqué par les Américains qui ont (ensuite) forcé Saddam à lancer cette guerre de huit ans. Ils [les Américains] ont abattu un avion de ligne iranien dans le ciel du Golfe Persique, entraînant la mort de plus de 300 passagers, et n'ont jamais exprimé aucun regret par la suite. Ils ont même récompensé le général criminel qui a abattu l'avion, et lui ont donné une médaille ! C'est ainsi que vous avez traité le peuple iranien.
Ils imposent des sanctions à la nation iranienne depuis le début de la Révolution. Au cours des dernières années, vous avez imposé les sanctions les plus sévères à l'Iran - ils ont eux-mêmes déclaré qu'aucune autre nation dans l'Histoire, n'avait été sanctionnée de cette manière ! Dans la sédition qui a eu lieu en 2009, vous avez explicitement soutenu les séditionnistes. Avant cet événement, Obama m'a écrit une lettre pour dire qu’ils voulaient coopérer avec nous, qu’ils étaient nos amis, jurant, en quelque sorte, qu’ils n'avaient pas l'intention de renverser notre gouvernement. Cependant, dès que la sédition de 2009 est apparue, ils l’ont soutenue dans l'espoir qu’elle puisse mener à un résultat et mettre la nation iranienne à genoux.
Vous, les Américains, avez déclaré ouvertement, que vous avez tué notre courageux général ! Vous l'avez assassiné et vous en êtes fiers, et vous avez annoncé que vous en avez donné l’ordre ! Le martyr Soleimani n'était pas seulement un héros national, il était le héros de la région ! Le martyr Soleimani a joué un rôle majeur et sans précédent dans la résolution des problèmes de plusieurs pays de la région. Vous avez assassiné ce grand homme et ses compagnons – le martyr Abou Mahdi al-Muhandis et plusieurs autres. Vous avez soutenu les assassins de nos scientifiques nucléaires. Les sionistes ont tué nos scientifiques, un par un, et vous les avez soutenus. Non seulement vous ne les avez pas condamnés, mais vous les avez également soutenus !
Vous avez gelé des milliards de dollars de biens de cette nation dans différents pays. Des milliards de dollars ! Si cet argent était à la disposition d'une administration qui travaille dur comme notre administration actuelle, elle pourrait faire de grandes choses avec cet argent. Mais ils ont bloqué cet argent sans parler de nos avoirs gelés aux États-Unis, depuis le début de la Révolution. Les traces des États-Unis peuvent être vues dans la plupart des événements anti-iraniens, et en dépit de tout cela, ils prétendent sympathiser avec la nation iranienne ! Ils l'ont encore dit hier, qu'ils souhaitent sympathiser avec la nation iranienne. C’est un pur mensonge et une totale insolence ! Bien entendu, ils ont montré une grande inimitié envers nous, mais la nation iranienne a neutralisé nombre de ces inimitiés malgré les vœux des Américains. Certains de ces événements sont encore en cours, nous ne les avons pas oubliés. Nous n'oublierons jamais le martyr Soleimani. Qu’ils le sachent : Nous avons donné notre parole à ce sujet, et nous tiendrons parole. Cela arrivera au bon moment, au bon endroit, in sha Allah.
Eh bien, les Etats-Unis d'aujourd'hui sont les mêmes que ceux d'hier. Les Etats-Unis d'aujourd'hui sont les mêmes qu’au 19 août [1953]. Ce sont les Etats-Unis qui ont aidé Saddam Hussain. Ce sont les Etats-Unis de ces dernières années, avec une ou deux différences importantes auxquelles nous devons prêter attention. Tout d'abord, leur tactique et leur opposition sont devenues plus complexes. Nous devons faire attention à cela. L’hostilité reste la même, mais ses manifestations sont différentes et plus complexes. Ce n'est pas facile de dénouer les nœuds, il faut faire attention, il faut être vigilant. Bien sûr, nous faisons confiance à nos propres enfants, à nos propres jeunes, à nos propres responsables. Nous savons qu'ils sont capables d’y parvenir, mais c'est complexe. C'est une différence.
Deuxièmement, ce jour-là - le 19 août - et même jusqu'au début de la Révolution, les États-Unis étaient la puissance dominante dans le monde, [mais] ce n'est plus le cas aujourd'hui. C'est une différence importante. Aujourd'hui, les États-Unis ne sont plus la puissance dominante du monde. De nombreux analystes politiques internationaux estiment que les États-Unis sont en déclin. Ils fondent peu à peu. Ce n'est pas nous qui le disons. Bien sûr, nous sommes du même avis, mais les analystes étrangers le disent aussi. Les signes (de ce déclin) sont évidents. Les problèmes intérieurs des États-Unis sont sans précédent dans les domaines économiques, sociaux et moraux, ainsi que leurs conflits internes et les divisions sanglantes à l'intérieur du pays. [Un autre signe est aussi] leurs erreurs de calcul (et d’appréciation) des affaires du monde.
Par exemple, il y a vingt ans, ils ont attaqué l'Afghanistan - les talibans étaient alors au pouvoir. Afin d'éradiquer les talibans, ils ont envahi l'Afghanistan, dépensé de l'argent, commis des crimes, se sont fait tuer et ont tué beaucoup de gens. Ils sont restés en Afghanistan pendant vingt ans, et après vingt ans, ils ont été contraints de quitter l'Afghanistan, livrant le pays aux talibans. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela montre leurs erreurs de calcul. Cela montre que le système de calcul aux États-Unis, n'est plus un système bien organisé, ordonné ni précis. Ils ne comprennent pas bien les enjeux. Ils les comprennent mal et agissent de manière erronée à cause de cela. Leur attaque contre l'Irak s'est également soldée par un échec. Les élections en Irak aujourd'hui, où un citoyen irakien [est élu], ne sont pas ce que les Américains voulaient. Lorsque Saddam est parti, les Américains ont nommé un militaire à la tête de l'État irakien, puis ils ont réalisé qu'ils ne pouvaient pas continuer avec un militaire, ils l’ont renvoyé et l'ont remplacé par un civil - M. Bremer - en tant que haut fonctionnaire. Cela signifie que l’Irak (à leurs yeux) devait être gouverné par un dirigeant non arabe, non irakien mais américain !
J'avais des choses à dire sur Hajj Qassem Soleimani. L'un des points est cette question, mais ce n'est pas le bon moment pour en parler. C'était leur intention. Leur intention n'était pas de quitter l'Irak. Ils ont ensuite essayé de nommer leurs propres agents, mais ils ont complètement échoué. Ils ont échoué en Irak, tout comme ils ont échoué en Syrie et au Liban. Le récent accord entre le Liban et le régime usurpateur [Israël], concernant la question des frontières et des gisements de gaz maritimes, fait partie de l'échec des Américains qui avaient commencé à délimiter certaines choses à leur guise, qu’il fallait faire comme ci ou comme ça. Le Hezbollah a rejeté tout cela. [C'est] L'échec de l'Amérique. Il est évident que leurs calculs sont des calculs erronés.
L'une des choses - je le dis maintenant, d'autres dans le monde, l'ont apparemment dit aussi – est que l'un des signes du déclin des Etats-Unis est l'élection de personnes comme l'actuel et l'ancien président. Un pays de 300 et quelques millions d'habitants, s’est acharné à élire un président lors du mandat précédent - quelqu'un comme Trump que le monde considère comme fou - et après sa défaite, en ont choisi un autre comme celui-ci qui arrive au pouvoir, dont vous savez ce qu’on dit à son sujet. C'est la preuve du déclin d'une nation. C'est la preuve du déclin d'une civilisation. Donc, c'était [des questions] concernant les États-Unis.
De nombreuses autres puissances occidentales ressemblent aux États-Unis dans ces aspects. Maintenant, je ne veux pas les nommer, mais certaines autres puissances occidentales sont comme les États-Unis dans ce domaine. Dans leurs médias, ils encouragent le sabotage, ils enseignent aux gens comment faire une émeute et comment fabriquer des cocktails Molotov et des grenades à main. Quelle en est la raison ? Le problème n'est pas qu'ils commettent un crime en agissant de la sorte. Oui, c'est un crime, mais c'est aussi de la décadence. C'est un comportement décadent. Lorsqu'un gouvernement ou les médias d'une organisation gouvernementale agissent ainsi, c'est le signe de leur décadence morale.
Les États-Unis ont également joué un rôle évident dans les récents troubles qui ont eu lieu dans notre pays au cours des dernières semaines. L'annonce du ministère du renseignement et de l'organisation du renseignement du CGRI est une annonce importante et très détaillée que certains ne se donnent même pas la peine de lire, [mais] nous avons reçu leurs informations et leurs rapports. Ces informations sont très importantes. Il y a beaucoup de points sur ce sujet. Les découvertes que nos services de renseignement ont faites dans ce domaine, sont très précieuses. Ils (les ennemis) ont orchestré des complots et conçu des plans pour Téhéran, pour les grandes villes et pour les petites villes. En apparence, il n’y a qu’une poignée de jeunes ou d'adolescents sur le terrain. Ces jeunes et ces adolescents sont nos propres enfants, nous n'avons rien contre eux. Ils sont remplis d'excitation et d'émotions, et sont un peu inattentifs dans l’analyse des problèmes. Non, nous sommes plus préoccupés par ceux qui orchestrent les événements et sont entrés en scène avec un plan en tête.
Tout le monde devrait prendre en considération ce que je dis : Ils (les ennemis) ont un plan en tête. Nos responsables devraient garder cela à l'esprit. Heureusement, nos responsables du renseignement y prêtent attention. Nos responsables politiques, nos responsables économiques, tous nos responsables devraient se rendre compte qu'ils (les ennemis) sont entrés en scène avec un plan. Les gens et vous les jeunes, devez également en prendre conscience. Leur plan est de mettre la nation iranienne de leur côté. Ils veulent faire croire au peuple iranien les choses auxquelles croient les dirigeants britanniques et américains. C'est leur projet. C'est leur intention. Cependant, la nation iranienne leur a donné un coup de poing à la figure, et elle le répétera !
Ce qui nous importe vraiment, ce sont ceux qui ont conçu ces stratagèmes et sont entrés en action avec une intention (précise), des plans et des connaissances. Ils étaient liés à des agences étrangères. Ils ont commis un crime. L'incident qui s'est produit dans le sanctuaire de ShahCheragh à Chiraz, était un grand crime. Qu'est-ce que ces garçons de deuxième, de sixième ou de dixième ont fait pour mériter cela ? Pourquoi ont-ils ainsi accablé de chagrin ce pauvre garçon de six ans, qui a perdu son père, sa mère et son frère, dans cet acte criminel ? Pourquoi ? Comment cet enfant va-t-il supporter cet immense et insupportable chagrin ? Ce sont des crimes, ce sont de grands crimes ! Le jeune étudiant, pieux et religieux, notre cher Arman, qui a été tué sous la torture et dont le corps sans vie a été abandonné dans la rue, à Téhéran, qu'avait-il fait pour mériter cela ? Ets-ce que ce sont des choses mineures ? Qui sont ces gens ? Nous devons y réfléchir. Qui sont les gens qui font cela ? Ce ne sont pas nos enfants, ce ne sont pas nos jeunes ! Qui sont-ils ? Qui leur donne des ordres ? Pourquoi les soi-disant partisans des droits de l'homme ne les ont-ils pas condamnés ? Pourquoi n'ont-ils pas condamné l'incident de Chiraz ? Pourquoi répètent-ils une fausse déclaration des milliers de fois sur leurs plateformes Internet, mais interdisent que le nom d’Arsham [un des enfants victimes de l'attentat terroriste de Chiraz] soit mentionné ? Pourquoi ? Sont-ils de vrais partisans des droits de l'homme ? Nous devons les reconnaître, nous devons les reconnaître ! Bien sûr, nous ne les laisserons pas s'en tirer comme ça. La République Islamique va certainement punir ces criminels ! Quiconque a collaboré avec ces criminels ou joué un rôle quelconque dans ces atrocités, sera puni sans aucun doute, In Cha Allah.
Je voudrais maintenant partager quelques mots avec vous, les jeunes. Tout d'abord, l'adolescent d'aujourd'hui, contrairement à l'adolescent d'hier, est une personne mûre, vigilante et sage. Ce n'était pas comme ça de mon temps, comme je vais vous le dire. Je parle de moi ici. Lorsque l'affaire du 19 août [1953] s'est produite, comme beaucoup d'entre vous ici, j'avais environ quatorze ou quinze ans. Nous avions un schéma général des choses qui se déroulaient sous nos yeux, [mais] nous ne pouvions pas déterminer qui ils étaient, de quel côté cette personne était, quel était leur but et pourquoi ils faisaient les choses qu'ils faisaient - non, nous n’étions pas conscients de ces questions. Les adolescents d'aujourd'hui sont différents. L'adolescent d'aujourd'hui réfléchit, analyse les problèmes, comprend correctement les analyses et les évènements. Les jeunes d'aujourd'hui sont des gens capables d’analyser (les évènements). C'est un point très important. C'est très important. Nos enfants et nos jeunes ont des choses à dire et c'est la nature de la Révolution islamique. Permettez-moi de dire ceci : c'est la nature de la Révolution islamique. Si la Révolution islamique n’avait pas existé, nos jeunes - pas les adolescents et les enfants mais les jeunes dans la vingtaine - seraient tellement préoccupés par les frivolités et la luxure, qu'ils n’auraient même pas le temps de réfléchir aux problèmes fondamentaux du pays. C'était comme ça à notre époque.
J'avais l'habitude de passer par un endroit qui s'appelait le Palais des Jeunes, derrière le Parc-Shahr. C'était au début de la soirée. Des jeunes étaient dans les rues - c'était une sorte de fête - j'étais étudiant (du centre islamique) à l’époque. Je passais par là et j’étais vraiment étourdi de voir la façon dont ces jeunes étaient habillés ou les choses qu'ils faisaient dans la rue. Est-ce qu'un jeune avec ces caractéristiques, se donnera la peine de penser aux problèmes politiques du pays, à l'avenir du pays, à ses responsabilités et à ce genre de choses ? C'est la Révolution islamique qui a réveillé la jeunesse, à la fois pendant le soulèvement, dans la dernière année du soulèvement, lorsque la jeunesse est entrée en scène sur les instructions de l'imam Khomeiny, et après le soulèvement, jusqu'à aujourd'hui. Notre jeunesse a évolué chaque jour, et les jeunes sont capables d'analyser et de comprendre les événements.
C'est un fait, l'ennemi comprend cette réalité comme nous la comprenons. L'ennemi comprend que les jeunes d'aujourd'hui sont conscients, qu’ils sont concentrés, qu'ils sont intelligents et capables d'analyser les choses. Alors, qu'est-ce qu’il fait ? L'ennemi ne va pas rester inactif. Afin de neutraliser notre jeunesse, l'ennemi a commencé à cibler l'esprit de nos jeunes. La grande quantité de mensonges sur les plateformes de médias sociaux en est le résultat. Tous ces mensonges, toute cette désinformation, toutes ces distorsions et toutes ces allégations de l'ennemi sont là pour créer du contenu pour ces esprits actifs. C'est pourquoi je n'arrête pas de dire qu'il faut s'engager dans le « djihad de la clarification ». C’est vous qui devez créer des contenus. Je m'adresse ici aux responsables, les responsables des médias, les responsables des communications. Vous devez créer un contenu basé sur des informations véridiques et correctes, et le transmettre aux jeunes, avant que l'ennemi ne crée un contenu faux, trompeur et rempli de mensonges. L'ennemi travaille constamment là-dessus [les étudiants commencent à chanter des slogans de soutien] ... merci, merci, écoutez dans la réunion d'aujourd'hui, puis commencez à planifier (une fois dehors).
C'est ce que j'attends vraiment de vous, chers jeunes. Maintenant, je le répète, il nous reste peu de temps, mais c'est une bonne occasion pour moi de parler un peu avec vous. Ainsi, l'ennemi s’acharne à faire des plans. Comme je l'ai dit, nos responsables doivent être conscients de leurs responsabilités, savoir pourquoi l'ennemi est sensible à un certain mot, à un certain nom, et pourquoi il l'interdit. Ils ont besoin de savoir pourquoi l'ennemi continue de diffuser tant de mensonges sur les réseaux sociaux. Ils doivent résoudre ce problème et s'en occuper. C'est la responsabilité de nos fonctionnaires. Vous les jeunes, vous avez aussi un devoir. Vous devez également vous sentir responsables et distinguer la vérité du mensonge. Je crois que c'est faisable, ce n'est pas impossible. Ils cherchent à mettre certaines choses dans l'esprit [des jeunes] à force de répétitions. Mais vous pouvez dire si cela représente la réalité ou non, en distinguant la vérité des mensonges et des distorsions.
Deuxièmement, faites attention à ceux qui sont du même avis [que l'ennemi]. Guidez-les. Je ne dis pas que vous devez vous disputer mais les guider. Expliquez-leur les choses. Il y a des gens qui sont d'accord avec l'ennemi, sans que ce soit intentionnel. Certains ne comprennent pas. Ils sont mal informés. Certains individus disent des choses sur les réseaux sociaux ou écrivent des choses dans les journaux. Ces gens ne sont pas des opposants, ils ont juste mal compris les choses. Ces personnes ont besoin d'être guidées. La meilleure personne qui puisse les guider, c'est vous, les jeunes. Écrivez-leur, parlez-leur, envoyez-leur des messages, expliquez-leur les choses et discutez avec eux dans vos réunions.
Bien entendu, nous savons que le traitement de ces questions doit être accompagnée d’une bonne planification préalable. Les événements qui se sont produits ces dernières semaines, n'étaient pas simplement des émeutes de rue. C'étaient des intrigues beaucoup plus profondes. L'ennemi a lancé une guerre hybride. C’est une guerre hybride ! L'ennemi, à savoir les États-Unis, le régime sioniste, certaines puissances européennes, insidieuses et malveillantes, et certains groupes et groupuscules sont entrés en scène avec tous leurs moyens. Que voulons-nous dire quand nous disons qu'ils ont utilisé tous leurs moyens ? Cela signifie qu'ils ont utilisé leurs services de renseignement, leurs médias, leurs médias sociaux et leurs expériences passées. Ils ont acquis certaines expériences en Iran. Ils ont eu des expériences en 1999, en 2009 et dans les années qui ont suivi, où ils ont échoué. Ils utilisent ces expériences. Ils apportent ces expériences sur la scène. Ils ont fait ces choses dans d'autres pays également. Ils ont subi quelques revers et ils ont aussi eu quelques succès. Ils utilisent ces expériences. L'ennemi a apporté toutes ces capacités sur le terrain, ces dernières semaines, afin de vaincre la nation iranienne. Comme je l'ai dit, la nation iranienne les a littéralement frappés à la bouche, et les a fait échouer.
Eh bien, c'est ce que j’attends de vous, mes chers jeunes, et de tous les autres jeunes qui entendront ce discours plus tard. Mais j'ai aussi une autre attente. J'ai mentionné dans un ou deux de mes discours précédents, que de nombreux signes indiquent que l'ordre mondial actuel est en train de changer et qu'un nouvel ordre prévaudra sur le monde. Quel rôle y aurons-nous, les Iraniens, et où serons-nous positionnés, dans ce nouvel ordre ? C’est une question importante. Quel est ce nouvel ordre dont je parle et qui remplacera l’ordre actuel ? On ne peut pas le dire avec certitude, les dimensions et la nature de ce nouvel ordre ne sont pas exactement connues, mais certaines lignes peuvent être tracées. Il y a quelques lignes de base qui existeront certainement, dans ce nouvel ordre mondial. La première ligne fondamentale du nouvel ordre est l'isolement des États-Unis. Dans le nouvel ordre mondial, les États-Unis seront isolés, contrairement à ce que George H. W. Bush a dit, il y a dix ou vingt ans, que « les Etats-Unis étaient la seule grande puissance au monde ».
Après que l'Irak a attaqué le Koweït et que les Américains ont écrasé l'attaque irakienne, il [George H. W. Bush] a dit avec arrogance, « qu'aujourd'hui, les États-Unis sont les maîtres du monde ». Les Etats-Unis n'auront plus une place importante dans ce nouvel ordre dont je parle, et seront isolés [les jeunes chantent « Mort à l'Amérique »] ... oui, c'est ce qui va se passer, (le slogan) « Mort à l'Amérique » va se concrétiser. Certaines personnes disent que lorsque vous dites « Mort à l'Amérique », cela rend les Américains hostiles envers vous. Je dis que ce n'est pas le cas. Lorsque les Américains ont commencé leurs hostilités, le 19 août 1953, personne en Iran ne scandait « Mort à l'Amérique » ! Pourtant, ils nous ont quand même infligé un coup qui n'était pas une conséquence de ce slogan. Lorsqu'ils nous ont frappés le 7 décembre de la même année [tuant et blessant des étudiants qui protestaient contre la visite d'État du vice-président américain de l'époque, Richard Nixon], les étudiants de l'Université de Téhéran ont commencé à scander « Mort à l'Amérique ». « Mort à l'Amérique » est un souvenir du 7 décembre, ce slogan a commencé ce jour-là, et les Américains nous avaient infligé leur coup avant cela.
Ainsi, les États-Unis n'auront d'autre choix que de cesser de s’ingérer partout dans le monde. Les Américains ont actuellement des bases dans de nombreuses régions, y compris notre région, en Europe et en Asie. Ils ont des effectifs nombreux dans ces bases militaires, dont les frais sont payés sur l'argent du pays pauvre où se trouve la base. Ils estiment que ces pays doivent couvrir leurs dépenses, tandis que les Américains s'assoient et les dominent ! Ce sera bientôt fini, les États-Unis devront faire leurs valises et quitter ces différents endroits dans le monde. C'est la première ligne de base du futur nouvel ordre mondial.
La deuxième ligne de base est le transfert du pouvoir politique, économique, culturel et même scientifique de l'Occident vers l'Asie. Aujourd'hui, les puissances occidentales ont une autorité politique, une autorité scientifique, une autorité culturelle et une autorité économique. Elles ont beaucoup de choses, il faudrait dire plus précisément qu'elles avaient beaucoup de choses qu'elles perdent progressivement. Mais elles les avaient depuis de nombreuses années. L'Occident a agi ainsi pendant deux ou trois siècles. Dans le nouvel ordre, cette situation sera transférée de l'Occident vers l'Asie qui deviendra le centre du savoir, le centre de l'économie, ainsi que le centre du pouvoir politique et du pouvoir militaire. Nous sommes en Asie. C'est le deuxième point.
La troisième ligne de base comprend le renforcement de l'idée de résistance et du front de résistance contre les intimidateurs. L'initiateur en est la République islamique. Quand la révolution industrielle a eu lieu et que les Européens ont commencé à avancer et à coloniser d'autres pays, ils ont habitué les peuples et les pays du monde au fait que la soumission et la domination sont deux choses inévitables dans le monde. Cela signifie que le monde est divisé en gouvernements dominants, et en États et pays qui acceptent d’être dominés. Telle est la situation et ce système de domination existe depuis plusieurs siècles. Tout le monde était d'accord pour accepter la domination des puissances occidentales - leur culture et même leurs appellations.
Permettez-moi de redire ceci ici - je l'ai déjà dit - ils appellent notre région le « Moyen-Orient » ! Qu'est-ce que signifie le terme Moyen-Orient ? Cela signifie que l'origine et le centre du monde est l'Europe ! Comme cette histoire à propos de Mulla Nasruddin (personnage de récit) à qui on demande où se trouve le centre du monde et qui répond : « C’est l'endroit où le clou de la corde de mon âne est [enfoncé dans le sol], c'est le centre du monde ! » Toute région (orientale) éloignée de l'Europe, est appelée Extrême-Orient, car elle est éloignée de l'Europe. Les pays proches comme certains pays d'Afrique du Nord, sont considérés comme étant le Proche-Orient. Ceux qui sont au milieu constituent le Moyen-Orient. C'est le critère choisi par l'Europe pour nommer les pays, c’est un droit que les Occidentaux se reconnaissaient ! C'est pourquoi j'insiste pour ne pas appeler cette région le Moyen-Orient, mais plutôt l'Asie de l'Ouest. Nous sommes en Asie de l’ouest après tout. Pourquoi devrions-nous l'appeler le Moyen-Orient ?
La République islamique a formé cet esprit de résistance à la tyrannie, à l’expansionnisme et à l'hégémonie des puissances dominatrices. La première personne au monde à dire « Ni Est ni Ouest » fut l'Imam Khomeiny. Ni Est ni Ouest. À cette époque, le pouvoir mondial était partagé entre les États-Unis et l'Union soviétique. L'imam Khomeiny a dit : « Ni l’un ni l’autre ! » Tous les pays du monde devaient être connectés aux États-Unis ou à l'Union soviétique. Ils estimaient qu'ils n'avaient pas d'autre choix. Mais il a dit : « Ni Est ni Ouest ». Cet esprit, cette logique, cette parole solide et ferme s'est propagée. Aujourd'hui, de nombreuses personnes dans la région, se considèrent comme faisant partie du front de la résistance et sont prêts à résister. Ils croient en la résistance, ils résistent et dans de nombreux cas, ils obtiennent des résultats, comme celui obtenu par les Libanais, grâce aux efforts du Hezbollah, dans la détermination des frontières des gisements gaziers [maritimes]. J'ai donc évoqué trois lignes fondamentales : L'isolement des États-Unis, le transfert du pouvoir vers l'Asie et le développement du front de la résistance. D'autres choses peuvent être ajoutées que j’ai à l’esprit, mais c’étaient les questions essentielles.
Quel est le rôle de l'Iran dans ce nouvel ordre ? Où sera placé l'Iran ? Quelle place occupera notre cher pays ? C'est la chose à laquelle vous devez penser. C'est à cela que vous devez vous préparer. C'est la chose sur laquelle la jeunesse iranienne peut travailler. Nous pouvons avoir une position exceptionnelle dans ce nouvel ordre, nous le pouvons vraiment. Pourquoi ? Parce que notre pays possède des caractéristiques exceptionnelles qui manquent à de nombreux autres pays. Tout d'abord, nous avons de grandes ressources humaines. Nous avons de très bonnes ressources humaines. L'intelligence et le talent des jeunes Iraniens sont supérieurs à l'intelligence et au talent moyens dans le monde. C’est une réalité. Aujourd'hui, nous voyons les résultats de l'intelligence et des talents de ceux qui sont nés dans les années 1980 et 1990. Les jeunes et ceux qui font des innovations et ont des initiatives dans divers domaines scientifiques et technologiques, ont permis au pays de se classer parmi les quatre ou cinq premiers pays du monde, dans différents domaines. Ce sont les personnes qui sont nées dans les années 80 et 90, qui portent aujourd'hui, leurs fruits. Si Dieu le veut, la nation iranienne sera également témoin dans l’avenir, des bénédictions de ceux qui sont nés dans les années 2000 et 2010 [début du 21e siècle] - la plupart d'entre vous qui êtes ici aujourd'hui - Bien sûr, il y aura des difficultés et des problèmes qui peuvent créer des obstacles, mais notre premier avantage est que nous avons de bonnes ressources humaines.
Notre deuxième avantage est la nature de notre pays. Nous avons de nombreuses ressources dans notre pays. La diversité des ressources naturelles de notre pays est parmi les plus rares au monde. Dans un de mes discours, dans ce même Husseiniyah – je ne me souviens plus des statistiques maintenant, je m'en suis souvenu ce jour-là parce que j'avais fait des recherches – j'ai mentionné que nous représentons 1% de la population mondiale. Maintenant, il y a des métaux essentiels qui sont nécessaires aux industries, et ces métaux existent dans notre pays, et constituent 4 ou 5% des métaux disponibles dans le monde ! Cela signifie que nous avons plus de [pourcentage de] ressources naturelles en proportion de la taille de notre population. J'ai mentionné les métaux, mais c'est la même chose pour nos ressources végétales, nos plantes médicinales et nos mines. Nous sommes très riches dans ces domaines. Je me suis adressé à différentes administrations pour qu'une plus grande attention soit accordée à notre industrie minière. Malheureusement, on n'y a pas accordé beaucoup d'attention et beaucoup d'entre eux n'ont pas écouté ce que j'avais dit. J'espère que par la volonté de Dieu, l'administration actuelle s'occupera de ces questions. J'ai entendu dire qu'ils faisaient un bon travail dans le domaine de l'exploitation minière. C'était un autre point important.
Notre pays est donc avantagé tant au niveau des ressources humaines que des ressources naturelles. Il est également avantagé du point de vue de sa position géographique. Nous sommes le carrefour des communications entre l'est et l'ouest, et le nord et le sud. Si vous regardez la carte du monde, vous verrez que nous sommes situés à un point sensible par où passent l'est et l'ouest, tout comme le nord et le sud. Nous pouvons devenir un lieu de transit hautement avancé et supérieur dans le monde. Des lignes de chemin de fer seront nécessaires – je dois vous faire cette confidence - j'ai maintes fois souligné la nécessité de ces lignes de chemin de fer aux différentes administrations, mais malheureusement, cela a été négligé. Dans les premiers mois après la mort de l'imam Khomeiny, des travaux ont été effectués sur nos chemins de fer, [mais] rien de plus n'a été fait par la suite. Si Dieu le veut, de bonnes choses sont prévues. Nous devons, si Dieu le veut, pouvoir trouver la place que nous méritons dans le domaine du transit et du transport.
Ce qui est en fait plus important que tous les avantages susmentionnés, est la logique de notre gouvernement et de notre civilisation, c’est à dire la République islamique. Nous avons fait une combinaison entre république et islamique. Nous avons combiné la présence des gens et leurs votes et opinions, avec la connaissance divine (la religion). Combiner ces deux aspects n'est pas une tâche facile, [mais] nous avons pu le faire avec la grâce de Dieu. Ce n'est pas sans défaut, je n'ai jamais prétendu que nous n'avions pas de défauts dans ces domaines. Non, nous avons des défauts, mais nos paroles et notre logique, sont nouvelles dans le monde.
Mon dernier mot, mes chers jeunes, est que quoi que vous fassiez, quoi que nous fassions, quoi que nous fassions tous, nos paroles et nos actes, envoient tous des signaux à ceux qui sont à l'extérieur du pays. Nous devons faire attention aux messages que nous envoyons. Ces messages ne sont pas nécessairement des mots. Parfois, même la façon dont vous vous asseyez peut transmettre un message. Parfois, vos rassemblements dans un certain lieu peuvent véhiculer un message. Parfois, vos slogans peuvent envoyer un message. Soyez conscients du message que vous envoyez au monde. Je crois que la chose la plus importante qui doit être relayée sur le front ennemi par la nation iranienne et la jeunesse iranienne, est la force de résistance de la nation iranienne. La nation iranienne, la jeunesse d'Iran, doit utiliser ses actions, ses mouvements, ses slogans et son travail pour faire savoir au monde - ce que bien sûr l'ennemi comprendra aussi - que la nation iranienne a le pouvoir de résister et qu’elle est déterminée à résister aux menaces. En effet, c'est le devoir du peuple. Les responsables ont de grandes et de nombreuses responsabilités dans ce domaine. Les lacunes du passé ne doivent pas se répéter. Certaines organisations gouvernementales doivent jouer un rôle très actif dans ce domaine. Il s'agit notamment du ministère de l'Éducation, du ministère des Sciences, du ministère de la Santé, du ministère de la Culture et de l'Orientation, et des ministères liés à la production, du ministère des Industries et des Mines, du ministère de l'Agriculture, ou encore des ministères liés à la question du transport – ce sont des organisations importantes – et de la vice-présidence pour la science et la technologie, qui a le devoir de connecter les élites à la Fondation des élites. Ces organisations ont de grandes tâches à accomplir.
Mes chers enfants ! Vous pouvez être certains que si je fais mon devoir, si vous faites votre devoir, si les différentes organisations accomplissent leurs devoirs, où que nous soyons, si nous comprenons quelles sont nos responsabilités et les remplissons, tous les problèmes du pays seront résolus et le pays verra son rêve ultime se réaliser.
Que Dieu bénisse notre magnanime imam, nos anciens, nos martyrs et les familles des martyrs.
Je vous souhaite à tous le succès. Que Dieu vous protège tous et vous bénisse.
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