Qaem 100, le premier du genre fabriqué par des scientifiques iraniens, est capable de mettre en orbite des satellites pesant jusqu'à 80 kilogrammes à 500 kilomètres de la surface de la Terre.
Le moteur du premier étage à combustible solide du lanceur, qui avait été soumis à des essais au sol au début de cette année, a effectué avec succès son premier vol spatial suborbital samedi.
Cela signifie, selon les responsables du CGRI, que Qaem 100 est maintenant prêt à lancer Nahid, un satellite fabriqué par le ministère iranien des technologies de l'information et des communications, en orbite dans un avenir proche.
Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale du CGRI, et d'autres hauts responsables militaires, ont supervisé les essais en vol du porte-satellites.
S'exprimant en marge de la cérémonie, Hajizadeh a déclaré que des pays arrogants, menés par les États-Unis, faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour entraver les progrès de l'Iran, ajoutant : "Ils ne peuvent pas supporter les réalisations impressionnantes de la République islamique d'Iran."
Les lancements précédents ont attiré les critiques des États-Unis et de leurs alliés, qui se méfient depuis longtemps du programme de satellites iranien, car la même technologie peut être utilisée pour développer des missiles à longue portée. L'Iran affirme que son programme de satellites est destiné à la recherche scientifique et à d'autres applications civiles.
Hajizadeh a souligné que la jeunesse iranienne surmonte les sanctions "les plus lourdes" de l'histoire pour réaliser de si grandes réalisations.
L'Iran continuera sur la voie du progrès et des technologies modernes, a insisté le commandant du CGRI.
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