Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a conseillé aux citoyens iraniens, en particulier aux étudiants, chercheurs et professeurs d'université, de reconsidérer les voyages inutiles en Australie.
La déclaration évoquait la "possibilité d'arrestations arbitraires" de ressortissants iraniens dans le pays et leur "extradition vers des gouvernements hostiles sans aucune raison".
Il a ajouté que les "activités de groupes extrémistes et racistes" ont été signalées en Australie, ce qui a augmenté la probabilité de menaces, d'insultes racistes et d'agressions "en tout lieu et à tout moment".
Le ministère a annoncé que si un ressortissant iranien est détenu par les autorités australiennes, il doit en informer l'ambassade d'Iran en Australie « dès que possible » et « demander un accès consulaire ».
"Sinon, sous prétexte de loi sur la vie privée, la police et le système judiciaire australiens éviteront d'informer l'ambassade", indique le communiqué.
Il a notamment fait référence au "comportement illégal et inhumain" des autorités australiennes dans les prisons du pays, qui ont dans certains cas causé des "blessures à long terme" et même "la mort de prisonniers".
Il convient de mentionner que l'Australie fait partie des pays occidentaux qui ont soutenu de violentes émeutes en Iran ces derniers mois depuis la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue à la mi-septembre.
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