Selon l’IRNA citant la presse de l’ONU, lors de la session de l’Assemblée générale sur la résolution « La situation en Afghanistan », 10 novembre, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani, a estimé que la situation actuelle était le produit d’une intervention armée menée sous le prétexte d’éliminer le terrorisme et d’instaurer la démocratie qui avait coûté très cher au peuple Afghan.
Iravani a affirmé que dans une société multiethnique et multiconfessionnelle comme l’Afghanistan, aucun groupe ne pouvait s’accaparer le pouvoir pour lui seul et a appelé à une solution politique inclusive.
Le délégué iranien a appelé à restituer aux Afghans et à la Banque centrale de l’Afghanistan l’accès aux actifs gelés afin d’affronter la crise humanitaire.
Iravani a regretté que le projet de résolution ne fasse pas référence au rôle des forces étrangères et à leur retrait « irresponsable » du pays
« L'Iran insiste sur la nécessité d'enquêter sur les crimes de guerre commis par les forces d'occupation dans le passé et actuellement arrêtés en raison de la pression politique des pays » a-t-il ajouté.
Le représentant iranien a souligné que le territoire afghan ne doit pas servir de sanctuaire aux organisations terroristes comme Daech.
Iravani s’est aussi dit préoccupé de l’augmentation importante de la culture du pavot à opium depuis la prise de pouvoir des Taliban, et a fait savoir que l’Iran intervenait pour créer d’autres moyens de subsistance pour les agriculteurs afghans. Il a également souligné l’importance de la coopération régionale pour venir en aide au peuple afghan.
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