Adoption d’une résolution anti-iranienne à la 3e commission de l'AG de l’ONU : spectacle des droits de l’homme

New York- IRNA- Les pays occidentaux menés par les États-Unis, acharnés dans leur hystérie collective et leur campagne d’intoxication politique contre la République islamique d'Iran, ont voté jeudi pour la résolution iranophobe du Canada à la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la soi-disant situation des droits humains en Iran.

Chaque année, la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies vote une résolution proposée par le Canada sur la situation des droits de l’homme en Iran, et cette année, les récents événements et troubles en Iran déclenchés au cours des dernières semaines ont été également inclus dans la résolution partiale et partielle d’Ottawa, suiviste des Etats-Unis, qui a suspendu toute relation diplomatique avec l'Iran, allant plus loin que certains de ses alliés occidentaux dans sa politique anti-République islamique d’Iran.

Selon l'IRNA, cette résolution a été approuvée avec 79 voix pour, 28 voix contre et 68 abstentions.

Cette année, malgré les vastes propagandes et campagnes médiatique de l'Occident, cette résolution anti-iranienne a obtenu 79 votes favorables tout comme l'année dernière. La résolution iranophobe de l'an dernier avait recueilli 79 voix pour, 30 voix contre et 71 abstentions.

De même elle avait recueilli 78 voix pour, 31 voix contre et 69 abstentions à l'Assemblée générale l'année dernière.

 La résolution de cette année est censée être votée à l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre.

Avant ce vote au sein de la Troisième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, l'adjoint aux affaires internationales de la magistrature et le chef du centre iranien pour les droits de l'homme, Kazem Gharibabadi, s'était rendu à New York et avait rencontré des ambassadeurs et des représentants de différents pays pour expliquer le vues de la République islamique d'Iran à cet égard et exiger le vote contre cette résolution politisée.

L'Occident, mené par les États-Unis, a concentré toute son attention sur ces troubles et violentes émeutes depuis le début, en septembre, de certains incidents internes en Iran, et a lancé une vaste campagne politico-propagande et de désinformation contre Téhéran.

« Aujourd'hui, l'espoir le plus important des ennemis pour attaquer le pays (Iran) est de placer leur espoir dans l’aboutissement des protestations populaires (qu’ils ont orchestré et alimenté eux-mêmes). Ils ont pour l’espoir de mettre la nation contre l’Ordre et la République islamiques et cela en faisant recours à des campagnes psychologiques, avec des activités sur Internet et sur des espaces virtuels et toutes sortes de machinations… avec de l'argent, avec de formation des mercenaires », a récemment dénoncé le Leader de la RII en réactions aux récentes évolutions qui touche le pays.

Sayyed Esmail Khatib, ministre iranien du Renseignement, se référant à la neutralisation d’une opération d'explosion visant l'une des industries aéronautiques d'Ispahan, a déclaré que l'objectif principal des ennemis est le « projet de destruction » de l'Iran , exactement selon le modèle qu'ils ont mis en œuvre en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan et au Yémen, mais à propos de « l'Iran fort » et de « l'arbre solide de la Révolution islamique », ils n’ont jamais pu le faire et ils ne le pourront jamais. »

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