Le secrétaire du Haut Conseil des droits de l'homme de l’Iran a appelé Berlin à mettre fin à sa politique de contrefaçon

Téhéran (IRNA)- Décriant la déclaration "trompeuse" du ministre allemand des Affaires étrangères devant une session spéciale "frauduleuse" du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur l'Iran, le secrétaire du Haut Conseil des droits de l'homme de l’Iran a appelé Berlin à mettre fin à sa politique de contrefaçon dans le domaine des droits de l'homme.

Dans un fil de discussion sur son compte Twitter jeudi, Kazem Gharibabadi, chef adjoint du pouvoir judiciaire iranien pour les affaires internationales et secrétaire du Haut Conseil des droits de l'homme du pays, a dénoncé l'Allemagne pour ses positions anti-iraniennes lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme sur la situation des droits de l'homme en Iran.

Le ministre des Affaires étrangères du régime allemand a fait une déclaration trompeuse devant le HRC aujourd'hui. L'Allemagne est le pays même qui a équipé le régime de Saddam d'armes chimiques, tuant ainsi plus de 13 000 citoyens iraniens et en blessant 100 000, dont des femmes et des enfants dans la ville kurde de Sardasht, a-t-il déclaré.
"Le régime allemand qui continue de violer les droits humains des Iraniens par des sanctions unilatérales inhumaines et son sombre bilan en tant que complice de l'assassinat du général Soleimani, devrait mettre fin à sa politique trompeuse et falsifiée dans le domaine des droits humains", a ajouté Gharibabadi.
"Alors que les droits des Iraniens ont été largement violés par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France en raison de l'imposition d'UCM et du soutien et de l'accueil de terroristes qui ont assassiné 17 000 Iraniens innocents, la tenue d'une session spéciale sur l'Iran est trompeuse et frauduleux », écrit-il.
Le chef des droits de l'homme de l'ONU débattra jeudi d'une motion présentée par un groupe d'une cinquantaine de pays dirigés par l'Allemagne et l'Islande pour créer une nouvelle mission d'enquête chargée d'enquêter sur les abus présumés en Iran depuis une vague d'émeutes après la mort en détention de Mahsa Amini, une femme de 22 ans, le 16 septembre.

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