La guerre en Ukraine est enracinée dans les mauvaises politiques de l’OTAN, selon Amirabdollahian

Téhéran (IRNA)- La guerre en cours en Ukraine est enraciné dans les mauvaises politiques de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à savoir son expansion vers l'est, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amirabdollahian.

Lors d'une conversation téléphonique, vendredi, avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, vendredi, AmirAbdollahian a déclaré que la guerre en Ukraine était enracinée dans les mauvaises politiques de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à savoir son expansion vers l'est.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a réitéré l'opposition de l'Iran à l'envoi d'armes aux parties impliquées dans la guerre, ce qui, selon lui, ne ferait qu'augmenter les pertes humaines et les coûts financiers pour les deux parties.

Il a déclaré que Téhéran poursuivrait ses efforts pour arrêter la guerre et promouvoir une paix durable en Europe.

AmirAbdollahian a également déclaré que les États-Unis et certains États occidentaux ont eu recours à la désinformation et ont abusé des mécanismes internationaux pour provoquer le chaos et des actes de terreur en Iran ces derniers mois.

Il a déclaré que la diplomatie et le dialogue étaient les meilleurs moyens de résoudre les problèmes, soulignant toutefois que face à d'autres options, les mains de la République islamique ne sont pas liées.

Le chef de l'ONU, pour sa part, a salué le rôle constructif de l'Iran dans les questions régionales et a exprimé l'espoir que les efforts de Téhéran conduiraient à la fin de la guerre en Ukraine et à l'établissement d'un cessez-le-feu là-bas.

Guterres a déclaré que le dialogue et la diplomatie sont des moyens appropriés pour résoudre les problèmes régionaux et internationaux et a souligné l'importance des efforts continus de l'Iran pour aider à trouver une solution politique à la crise yéménite.

Le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef de l'ONU ont également échangé des points de vue sur les derniers développements des pourparlers pour relancer l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), et sur la coopération de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

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