Toujours une casse-tête pour les relations Paris-Tel Aviv, Salah Hamouri doit quitter sa ville natale « Al-Qods ».
Voilà 20 ans que Salah Hamouri défend les droits des prisonniers politiques palestiniens. Des experts indépendants des Nations Unies ont dénoncé le mois dernier le harcèlement mené par les autorités sionistes à son encontre, les arrestations et détentions arbitraires.
Entre 2005 et 2011, cet activiste franco-palestinien a été incarcéré plusieurs fois pour divers prétextes.
Les incarcérations se sont déroulées sous le régime de la détention administrative, une mesure qui permet au régime d’apartheid d'incarcérer des individus sans inculpation et sans véritable procès. C'est sous ce prétexte répressif que Salah Hamouri est actuellement incarcéré. Ni lui, ni ses avocats, ni l'État français n'ont accès au dossier.
Au-delà de son engagement pour la défense des droits humains, Salah Hamouri revendique son droit à vivre dans sa ville natale avec sa famille. Il est né à Jérusalem-Est d'une mère française et d'un père palestinien. Il ne dispose pas de la nationalité israélienne, son permis de résidence a été révoqué l'an dernier. Son épouse française est interdite d'entrer en Palestine occupée depuis 2016. Ils se sont vus pour la dernière fois il y a plus d'un an et demi, à la naissance de leur deuxième enfant.
Outre la violation des lois internationales, le régime de Tel Aviv ne respecte même pas le droit civique des pays partenaires du régime d’apartheid comme la France.
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