Le 5 décembre, le procès en appel de l'affaire "des écoutes" s'est ouvert à Paris. Nicolas Sarkozy avait été condamné à un an de prison ferme en première instance.
L’ancien chef de l’Etat avait été condamné, avec son avocat Thierry Herzog et l’ex-magistrat Gilbert Azibert, pour « corruption active et passive », « trafic d’influence », « violation et recel de violation du secret professionnel ».
Poursuivi pour « corruption » et « trafic d’influence », M. Sarkozy est soupçonné de s’être engagé, en 2014 et par le biais de Me Herzog, à soutenir la candidature de M. Azibert à un poste prestigieux à Monaco, en contrepartie d’interventions concernant une affaire alors examinée par la Cour de cassation, a rapporté Le Monde.
En première instance, le 1er mars 2021, l’ex-président et ses deux complices avaient été condamnés à trois ans de prison, dont un an ferme.
Sarkozy était déjà accusé d’avoir reçu 50 millions d’euros de la part du dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne présidentielle en 2007.
En trahissant Kadhafi, l’ancien président français avait pourtant un rôle important dans les bombardements contre la Libye, qui ont provoqué des années de chaos et de terrorisme dans ce pays pétrolier d’Afrique.
Sarkozy risque de se voir infliger une peine d'un an d'emprisonnement ferme s'il est condamné dans cette nouvelle affaire des écoutes.
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