15 déc. 2022, 00:30
Code d'info: 84970723
T T
0 Persons

Tags

L’Iran expulsé d'une commission sur les femmes : les opposants remettent en question la pression US

Téhéran (IRNA)- Les pays opposés à la résolution rédigée par les États-Unis mettant fin à l'adhésion de l'Iran à la Commission de la condition de la femme (CSW) ont unanimement remis en question la décision de Washington.

Mais la demande de la Russie pour un avis du conseiller juridique de l'ONU sur le retrait de l'Iran a été rejetée en raison de l'environnement politique influencé par les États-Unis.

Des représentants de la Russie, de la Chine, de la Syrie, du Pakistan et de la Biélorussie ont prononcé des discours lors de la session de l'ONU tenue mercredi, montrant leur opposition à la décision américaine.

Le représentant permanent adjoint de la Russie, Gennady Kuzmin, a proposé qu'un conseiller juridique soit sélectionné pour déterminer si le projet de résolution des États-Unis était conforme aux règlements du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), mais la demande a été rejetée en raison des pressions politiques exercées par les États-Unis et ses alliés.

Le représentant russe a noté qu'il n'existe aucun mécanisme pour retirer un État membre de la CSW. Par conséquent, les aspects juridiques de la décision doivent être examinés avant le vote au sein de l'ECOSOC.

Kuzmin a ajouté que la Russie est sûre que les autorités iraniennes ont mené une enquête inclusive sur la mort en septembre de la jeune femme Mahsa Amini, et que chaque État indépendant a le droit d'utiliser ses propres outils, qui n'incluent pas les lois internationales, pour assurer la règle de la loi.

L'ambassadeur de Chine auprès de l'ECOSOC a déclaré que Pékin s'oppose à la résolution sur l'éviction de l'Iran de la CSW, car elle manque de base légale, décrivant la résolution comme un double standard et une intimidation flagrante.

L'envoyé de la Syrie auprès de l'ECOSOC a averti que la résolution affaiblit le multilatéralisme et est en contradiction avec l'égalité des droits ainsi que la participation des pays aux organisations internationales.

En plus, l'ambassadeur biélorusse auprès de l'ECOSOC a noté que la résolution indique l'échec du système multilatéral, remettant en question le véritable objectif derrière la pression en faveur de la résolution anti-iranienne.

L'envoyé du Pakistan auprès de l'ECOSOC a souligné que la mise en avant des questions liées aux droits de l'homme devrait toujours être basée sur l'impartialité, la transparence et l'abstention des agendas politiques.

L'ambassadrice du Mexique auprès de l'ECOSOC a déclaré qu'il serait préférable de maintenir l'adhésion de l'Iran à la CSW, car la situation des femmes ne changera pas à la suite de la résiliation de l'adhésion.

Suivez-nous sur @Irnafrench Twitter

Tags

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .