Un tiers des femmes détenues dans le monde sont emprisonnées aux USA

Téhéran - IRNA - Dans un tweet et en réponse au retrait imposé de la République islamique d'Iran par les pressions américaines, de la Commission sur les femmes des Nations Unies, la porte-parole du gouvernement iranien a qualifié les Etats-Unis de parrain de cette action et a écrit : « Cela intervient alors qu’un tiers des prisonnières du monde sont emprisonné aux États-Unis. »

Selon IRNA, Ali Bahadri Jahormi a déclaré dans un tweet émis mercredi soir 14 décembre 2022 : « Un tiers des femmes détenues dans le monde sont emprisonnées en Amérique. »

De même « de 2015 à aujourd'hui, au moins 250 femmes ont été tuées par les violences de la police américaine, dans la rue et sans procès ; Leonna Hale, une mère enceinte de 26 ans, est l'une d'entre elles », a-t-il encore déploré.

Il a dénonce l’initiative destructive des États-Unis qui ont parrainé la suspension de l'adhésion de l'Iran à la Commission de la condition de la femme, en utilisant le hashtag pour #doublestandard dans son tweet.

Le Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc), réuni à son siège à New York, a voté le « retrait » avec « effet immédiat » de l'Iran de la Commission de la condition de la femme de l'ONU (CSW).

Selon l'IRNA, l'adhésion de la République islamique d'Iran à la Commission des Nations Unies sur les femmes a pris fin ce mercredi suite à un vote issue d’une approche hérétique dangereuse adoptée par les États-Unis et à un spectacle iranophobe au sein de l’instance internationale.

La résolution visant à annuler l'adhésion de l'Iran à la Commission des femmes des Nations unies a été approuvée par 29 voix pour, 8 voix contre et 16 abstentions.

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