Les ingérences du Lobby AIPAC aux États-Unis est un cas bien médiatisé dans le monde entier, mais cette alliance pro-sioniste possède aussi des réseaux similaires en Europe. Dans le Parlement européen, plusieurs groupes d’amitié et de soutien sont formés par Tel Aviv pour influer les décisions des représentants des nations européennes. A ces groupes, il faut ajouter des groupes qui fonctionnent au sein des assemblées nationales des 27 États membres de l’UE. Le lobby du régime sioniste dans l’Assemblée nationale de la République française est dirigée par la fameuse et bruyante personnalité de la nationalité double franco-israélienne Mayer Habib. Au sein du Parlement belge aussi, le groupe d’amitié Belgo-sioniste est très actifs sur la scène politique du Royaume.
Au sein du Parlement européen, le lobby israélien est très influent. Chaque année, le régime sioniste finance les voyages des eurodéputés vers les territoires occupés. Les fête d’accueil très prestigieuse sont offertes aux représentants des peuples européens, parfois même sur les balcons ayant une vue sur le Dôme du rocher. Lors de ces déplacements, le régime sioniste distribue des cadeaux parmi les eurodéputés pour les pousser vers l’abandon des intérêts nationaux des Européens en faveur des projets illégaux de Tel Aviv et fermer les yeux face aux crimes et des mesures d’apartheid du régime d’occupation contre le peuple palestinien.
En outre, les mairies sionistes invitent les eurodéputés organisent pour eux des ateliers de propagande en Palestine occupée en vue de masquer les crimes quotidiens que le régime sioniste commet conte les musulmans palestiniens.
Le site d’investigation Orient XXI, écrit sur ce sujet : « Le lobby a cultivé de puissants relais au Parlement européen. Ils proviennent essentiellement des groupes des conservateurs et réformistes européens (Conservatives and Reformists Group, CRE) et du Parti populaire européen (PPE). Le courant sioniste chrétien, qui perçoit la réussite de l’« État juif » comme l’accomplissement d’une prophétie biblique, compte aussi des partisans au Parlement européen, bien qu’en moindre proportion qu’aux États-Unis. Ils sont rassemblés dans l’European Coalition for Israel (ECI). »
Dans une telle condition où les instances anti-corruption de l’Union européenne envisagent de détecter les traces de corruption au sein des institutions de l’UE, il semble nécessaire de vérifier les relations que le lobby sioniste mène avec les Eurodéputés qui, à priori, sont demandés de respecter les intérêts et les valeurs du continent européen face aux violations des droits humains par le régime d’apartheid d’Israël.
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