Au temps où le gouvernement néerlandais présente ses excuses pour des siècles de colonisation et la contribution à la traite des esclaves dans ses anciennes colonies, les pressions étaient plus fortes sur Bruxelles en vue de reconnaitre ses crimes coloniaux en Afrique (Rwanda, Burundi et RDC).
La "commission spéciale Passé colonial", après deux années et demie d’études, a fait, le 19 décembre, son ultime réunion en vue d’aboutir à une série de recommandations formulées à la Chambre des députés. Mais faute de consensus au sein de la majorité, les 128 recommandations n’ont été soumises à aucun vote. Un échec pour la Belgique.
Dès l’été 2020, des voix s’étaient élevées parmi les Afro-descendants de Belgique pour réclamer des "excuses" au-delà de ces "regrets" du roi, a rapporté la RTBF.
L’onde de choc mondiale provoquée par le meurtre de l’Afro-américain George Floyd et les manifestations du mouvement Black Lives Matter avaient donné lieu en Belgique à des manifestations et au déboulonnage de plusieurs statues de Léopold II, le roi belge qui a considéré le Congo comme une propriété personnelle.
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