Le quartier traditionnel de la ville de Yazd est déjà inscrit sur la liste du patrimoine universel de l’UNESCO pour sa richesse culturelle et artistique. Mais outre les caractéristiques historiques qui façonnent le génie de cette ville emblématique du centre d’Iran, un élément architectural encore en fonctionnement parfait même après les millénaires, attire l’attention des experts des changements climatiques et des défenseurs de l’environnement.
Le monde moderne augmente l’usage des climatiseurs électriques pour atténuer la chaleur estivale. Cela a deux conséquences négatives sur l’écosystème ; Premièrement, les équipements modernes de la climatisation consomment de l’électricité. Deuxièmement, la production de l’électricité nécessite le recours aux sources fossiles dans les centrales thermiques, une méthode qui aggrave encore l’émission des gaz à effets de serre.
Les capteurs de vent ne consomment aucune énergie et le réchauffement qu’ils créent dans la maison est renforcée et plus agréable, en particulier dans les zones à climat sec, à cause du petit bassin installé en bas des tours. Les touristes étrangers peuvent vivre cette ambiance même aujourd’hui dans les monuments comme le plus haut capteur de vent du monde dans le jardin Dolat-Abad de Yazd.
Cette harmonie Homme-Nature offerte par les systèmes traditionnels de ventilation et de refroidissement dans l’architecture iranienne ne se résume pas dans les capteurs de vent. Les réservoirs de glace traditionnels et des sous-sols des maisons historiques sont des autres éléments utilisés par les Iraniens d’hier dans leur lutte écologique et verte contre la chaleur.
Votre commentaire