Les autorités françaises insistent sur ce fait que la crise énergétique n’a pas affecté la France, mais la réalité montre que les pénuries du carburant et la hausse des prix frappent en plein fouet la société française.
Pour atténuer les effets de cette crise, l’Elysée encourage la consommation du bois pour se chauffer et même pour cuisiner. Plusieurs sociétés françaises lancent des publicités sur les chaînes de la télévision de l’État français en vue d’inviter les familles à acheter des cheminées et même des poêles ou de fours à bois.
Dans une nouvelle tentative, l’Élysée annonce que le gouvernement français paye une aide de 50 à 200 euros pour les gens qui utilisent le bois pour se chauffer. Cette aide s’adresse aux personnes utilisant un chauffage au fioul et un chauffage au bois (bûches, bûchettes, plaquettes ou granulés/pellets). Un retour vers l’âge de la Pierre !
Les bénéficiaires de cette mesure, titré « Chèque de bois », devraient avoir une facture à leur nom attestant un achat de bois d'un montant minimal de 50 € ou une attestation pour les ménages en chauffage collectif.
Le montant sera compris entre 50 et 200 euros, selon le revenu des ménages et le type de combustible utilisé. Une aide globale de 230 millions d’euros est inscrite dans ce projet. À partir du 27 décembre 2022 et jusqu'au 30 avril 2023, sous conditions de ressources, les ménages éligibles peuvent en faire la demande.
L’Élysée a déjà promis un « chèque énergie » exceptionnel de 100 ou 200 euros pour 12,6 millions de foyers. À partir du lundi 12 décembre 2022, un nouveau chèque énergie exceptionnel de 100 € ou 200 € est envoyé aux ménages aux revenus modestes pour les aider à payer leurs factures de tout type d’énergie. Cette aide vient en complément du chèque énergie « classique » déjà reçu au printemps 2022 et du chèque énergie exceptionnel « opération fioul ».
Outre les ménages, la hausse des prix de l’énergie aura des impacts graves sur l’industrie française et sur l’économie de ce pays déjà en déclin. Cette mesure est une solution contre l’environnement et met en cause toutes les initiatives prises par Paris dans les sommets internationaux de la protection de la planète.
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