Depuis quelques mois, le gouvernement français qui se croyait sorti de la crise du Covid-19, est entré dans un conflit ouvert contre le Syndicat Les Biologistes Médicaux, une structure-clé dans la réalisation des tests qui permettent au gouvernement de suivre l'évolution de l'épidémie.
Le régime Macronie voulait imposer une taxe de 250 millions d’euros sur les revenus des laboratoires biologiques enrichis depuis 2019 à cause des tests du coronavirus qui ont apporté 856 millions d'euros pour ces centres médicaux. Mais le Syndicat Les Biologistes Médicaux est contre cette décision de l’Etat qui veut continuer cette taxation même dans les années suivantes.
En novembre 2022, les laboratoires ont déjà fait une grève de 3 jours, mais à l’époque, le covid-19 n’était pas tellement menaçant. En janvier 2023, la situation est changée. La France passe le pic de la 9e vague du coronavirus et plus de 20 629 nouveaux cas sont moyennement diagnostiqués dans le pays. Les immunologues croient que le Covid qui a déjà causé la mort de 162 214 Français, va rester et reviendra périodiquement encore en 2023.
Contre cette impasse, « Un mois de janvier noir » est promis par l’ordre des biologistes. Les biologistes promettent des actions plus pénalisantes pour les Français si le régime d’Elysée continue ses gestes opportunistes.
« On nous pointe du doigt comme des profiteurs de guerre sur le Covid. Et maintenant, alors qu’on a fait exactement ce que le gouvernement nous a ordonné de faire - et ça n’a pas été facile ! -, on nous demande de rembourser plus. En gros, c’est comme si un patron demandait à l’un de ses employés de faire des heures sup pendant toute l’année. Et qu’à la fin de l’année, il décidait non seulement de ne pas les payer. Mais en plus, en double peine, de baisser son salaire », a déclaré Lionel Barrand, le président du syndicat national Les biologistes médicaux.
Le collectif Médecins pour demain a également reconduit lundi sa grève pour une semaine et réclame le doublement du tarif des consultations pour l’établir à 50 euros. Médecins pour demain appelle à une manifestation jeudi 5 janvier.
Le secteur de santé et des soins médicaux est l’un des maillons faibles du gouvernement de Macron. Depuis la pandémie du Covid-19, les pénuries et les problèmes dans les services sanitaires et les hôpitaux français, la fracture sanitaire, le mécontentement des infirmiers et des médecins et la mauvaise gestion de la crise par l’Elysée menacent le bien-être du peuple français. C’est cela qui pousse les ONGs et les syndicats engagés à prendre des mesures contre les politiques sanitaires du gouvernement français.
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