À l'occasion du troisième anniversaire du martyre du général Qassem Soleimani, Ali Bahreini dans une lettre à Volker Türk, haut-commissaire de l'Office des Nations unies à Genève, a demandé d'utiliser tous les outils à sa disposition pour empêcher que cet assassinat arbitraire ne reste impuni.
Considérant l'assassinat du martyr Soleimani comme un crime international et un acte illégal menaçant la paix et la sécurité internationales, Bahreini a déclaré qu'il est du devoir des mécanismes internationaux, en particulier des mécanismes des droits de l'homme, de le poursuivre.
Il est également dit dans la lettre que le rôle du gouvernement américain et la responsabilité personnelle dans ce crime de ceux qui en ont été complices sont clairs.
Bahreini, dans la lettre, considérait le silence et l'indifférence des institutions internationales à l'égard de ce crime international comme la raison de la normalisation et de la répétition de ces crimes par les violateurs au niveau international.
Agnes Callamard, qui était auparavant la Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires nommée par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, a décrit l'assassinat du lieutenant-général Soleimani par les forces américaines en violation du droit international.
Elle a noté que l'assassinat était illégal, arbitraire et en violation des lois internationales, ajoutant que l'utilisation de drones ou d'autres moyens pour des assassinats ciblés ne serait presque jamais légale.
Le 3 janvier 2020, une frappe de drones américains près de l'aéroport international de Bagdad a assassiné le général Soleimani, ancien commandant de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran.
L'attaque - qui a également martyrisé Abu Mahdi al-Muhandis, le commandant en second du groupe antiterroriste des Unités de mobilisation populaire (PMU) irakiennes, ainsi que plusieurs autres de leurs compagnons - est survenue alors que le général Soleimani était en visite officielle dans la capitale irakienne.
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