Selon l'IRNA, Mikhail Ulyanov a posté un message sur Twitter vendredi matin 6 janvier et a écrit : « Il semble que la troïka européenne (France, Allemagne, Royaume-Uni) signataires du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (JPOAC) et les États-Unis (qui ont violé unilatéralement en 2018 le Pacte international) veulent s'orienter vers le « plan B ».
Il a qualifié de « grosse erreur » cette approche et a ajouté : « Il est difficile de s'attendre à ce qu'un tel plan soit une option crédible. Une telle tentative restera fort éventuellement stérile ».
Les pourparlers sur la reprise de la pleine mise en œuvre du JCPOA actuellement, après des mois de consultations intensives ont atteint un stade où l'accord final sera atteint si et seulement si les États-Unis, en tant que partie violant le JCPOA, acceptent les revendications et les exigences raisonnables de l'Iran pour la formation d’un accord stable et fiable.
La plupart des pays participant aux pourparlers souhaitent une conclusion plus rapide des négociations, mais la conclusion d'un accord final dépend des décisions politiques des États-Unis concernant plusieurs questions importantes et clés restées en suspens.
La République islamique d'Iran souligne également que si la partie américaine agit de manière « réaliste », il est possible de parvenir à un accord à Vienne. L'accord que l'Iran envisage est un document qui lèvera les sanctions autant que possible et que la région pourra bénéficier de sa mise en œuvre.
Concernant le dernier état des négociations du JCPOA, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré : « L'Iran est tout à fait prêt à conclure les négociations de Vienne sur la base du projet de paquet de négociations, qui est le résultat des mois de travail dur et d’intensifs négociations. »
L’Iran veut également le respect de ses lignes rouges liés à ses intérêts nationaux. Pour Téhéran la balle est désormais dans le camp de la partie occidentale.
« Nous conseillons aux autres parties d'éviter la politique politisée et d'adopter une approche constructive et réaliste pour prendre les décisions politiques nécessaires à la mise en œuvre de l'accord (en agonie). Nous soulignons que si les partis occidentaux pensent qu'ils peuvent gagner plus de points dans les négociations de levée des sanctions avec des pressions politiques, et des campagnes psychologiques et propagandistes, ils se trompent », a fait remarquer le diplomate iranien.
« Nous avons dit à plusieurs reprises qu’assurer les intérêts de la nation iranienne est un principe inacceptable pour nous. Nous avons agi toujours sur cette base et nous la continueront », a-t-il conclu.
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