8 janv. 2023, 13:12
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La Résistance palestinienne face au cabinet ultra-extrémiste de Netanyahu

Téhéran (IRNA)- Le 3 janvier, le ministre d'extrême droite Itamar Ben-Gvir a pris d'assaut la mosquée al-Aqsa, marquant le point de départ du complot du nouveau régime sioniste visant à intensifier les répressions contre le peuple palestinien et à démasquer l’envie de Tel Aviv de transformer l’identité islamique de la ville occupée d'Al-Qods.

La formation du régime le plus extrémiste en Israël, l’échec du « Deal du siècle », la fin de la théorie de solution à deux états, l’oubli total des pourparlers de paix et l’abandon du masque de mensonge de « la seule démocratie du Moyen-Orient » montrent que la résistance armée en Palestine est une nécessité et un mouvement uni de masse doit être formé à l'intérieur des terres occupées.

La nouvelle administration sioniste est formée d'extrémistes qui cherchent à introduire des politiques qui accélèrent le processus de nettoyage ethnique de la Palestine et sapent le statut musulman et chrétien des lieux saints à l'intérieur de la ville d'Al-Qods occupée.

Le régime sioniste de Benjamin Netanyahu, cherche ouvertement à annexer des parties de la Cisjordanie, à changer le statu quo à Al-Aqsa, à introduire la peine de mort pour les Palestiniens, à nettoyer ethniquement les citoyens palestiniens et beaucoup plus.

Netanyahu a inclus le parti du sionisme religieux dans sa coalition. Il fut un temps où le parti Likoud était considéré comme l'extrême droite et les colons ultra-extrémistes appartenant à des groupes comme le sionisme religieux étaient marginaux et même interdits de se présenter à la Knesset. Mais aujourd'hui, l’ambiance politique est tellement radicalisée en Israël que le Likoud est désormais considéré comme un parti de droite modéré et l'alliance du sionisme religieux est étiquetée de l'extrême droite.

Le cabinet raciste de Netanyahou représente une nouvelle étape dans le projet des complots de l'entité sioniste en Palestine débuté depuis 1948. Le mouvement sioniste qui prend ses racines dans les pensées de Chaïm Weizmann  (le premier président du régime sioniste) et David Ben Gourion (le premier Premier ministre du régime sioniste) est dorénavant incapable de relever les défis, tandis que le camp révisionniste sioniste, qui remonte à Zeev Jabotinsky (né à Odessa en actuelle Ukraine), est désormais considéré comme le porte-flambeau de l'achèvement du rêve diabolique de la fondation d’un régime sioniste dans la région et la suppression de la nation palestinienne.

L'alliance du sionisme religieux est simplement une manifestation de ce que les colons israéliens croient être la solution à leur problème, ce problème est l'existence du peuple palestinien.

Les adeptes d'un sionisme libéral incarné dans la personne de Yair Lapid s'estompent maintenant sur la scène politique du régime sioniste en faveur des personnalités extrémistes et racistes. Bien qu’en principe, tous les deux camps aient un bilan très noir dans les actes terroristes et criminels contre la nation palestinienne.

Pourtant, les sionistes libéraux sont beaucoup plus souhaitables pour les dirigeants nord-américains et européens. Mais nous identifions un retour au nationalisme populiste en Occident (aux États-Unis, en Italie, en suède, en Pologne, en Europe de l’Est) et le régime sioniste était toujours un reflet caricatural, mais fidèle de l’Occident dans la région de l’Asie de l’Ouest. Et donc, l’émergence d’un nationalisme extrémiste et raciste fondé sur la base d’une suprématie juive, n’est pas étonnant en Israël.

Dans cette perspective, les politiques de nettoyage ethnique, de construction de colonies, de profanation de lieux saints (des mosquées, des églises et même des cimetières chrétiens), les crimes de guerre et la discrimination raciale, seront poursuivis d’une manière plus dense dans le nouveau cabinet du régime sioniste.

Dans une telle condition, les autorités palestiniennes de Ramallah ne peuvent plus compter sur l’Occident et perdent de plus en plus leur légitimité. Désormais, la lutte armée est certainement cruciale pour combattre les violations israéliennes contre les lieux saints et les droits des Palestiniens. Sans un mouvement unifié et une mobilisation de masse, aucun progrès significatif ne peut être fait vers la libération de la Palestine.

La capacité de la résistance armée à repousser l'agression israélienne a été démontrée d'innombrables fois, comme au Sud-Liban et à Gaza. Il est probable que si les mouvements comme le fossé des lions continuent et intensifient leur démarche actuelle, les sionistes quittent la Cisjordanie.

L’opération de Saif Al-Qods, en mai 2021, était une victoire de la Résistance qui y a été remportée grâce au soutien massif des Palestiniens à Jérusalem, en Cisjordanie et dans les territoires de 1948.

Si l'on se penche sur l'histoire, la « révolte arabe » de 1936-9 sous l'occupation britannique a servi d'exemple puissant qui a montré le pouvoir potentiel des masses palestiniennes. Les Palestiniens ont lancé une grève générale de masse, se sont lancés dans une campagne armée et ont affronté à la fois les sionistes et les occupants britanniques. À la fin de la révolte, il était clair que les Palestiniens avaient un impact majeur et cela a même finalement été pris en compte dans la décision du Royaume-Uni de quitter complètement la Palestine, en plus d'arrêter temporairement l'immigration sioniste en Terre Sainte. La raison pour laquelle la révolte n'a pas réussi a été largement attribuée au manque de leadership chez les Palestiniens.

Aujourd'hui, le peuple palestinien, en particulier la jeune génération, lutte activement pour la libération de la Palestine. Ils ont compris que seul le peuple palestinien pourra sauver la Palestine. Plus nous approchons de la situation que nous venons de mentionner, plus les Palestiniens se dirigent vers une nouvelle équation de pouvoir.

Avec Al-Mayadeen

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