Selon le rapport de l'IRNA lundi, lors de son discours tenu le lundi 9 janvier 2023, diffusé en direct sur le site "Vatican News", le pape a annoncé : "Il y a une inquiétude particulière en raison de l'interruption des négociations pour la reprise du JCPOA (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015), qui est connu sous le nom d' "Accord sur le nucléaire iranien".
Dans son allocution, il s'est également adressé aux membres des délégations diplomatiques qui avait effectué une visite une visite au Saint-Siège (ou Siège apostolique, une personne morale représentant le pape et la curie romaine) pour célébrer le Nouvel An. Le Pape François a exprimé à cette occasion l'espoir qu'une solution concrète soit trouvée dans les meilleurs délais pour assurer un avenir plus sûr.
Les déclarations du souverain pontife sont intervenues alors que les pourparlers sur la reprise de la pleine mise en œuvre du JCPOA après des mois de consultations intensives ont atteint un stade où si les États-Unis d'Amérique, en tant que partie violant le JCPOA, acceptent les revendications raisonnables et légitimes de l'Iran et les exigences pour la formation d'un accord stable et fiable, un accord final sera atteint.
La plupart des pays participant aux pourparlers souhaitent une conclusion plus rapide des négociations, mais la conclusion d'un pacte final dépend des décisions politiques des États-Unis d'Amérique concernant plusieurs questions importantes et clés restées en suspens.
La République islamique d'Iran souligne également que si la partie américaine agit de manière « réaliste », il est possible de parvenir à un accord à Vienne. L'accord que l'Iran envisage est un document qui lèvera les sanctions autant que possible et la région bénéficiera de sa mise en œuvre.
Entre-temps, Nasser Kanaani , porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré se penche le lundi sur les dernières évolutions liées aux négociations sur la levée des sanctions : « Les négociations sont en cours par les voies appropriées et c'est ce qu’exigent les deux parties.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, en réponse à la question d'un journaliste de l'IRNA sur la visite du secrétaire général de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Téhéran, qui devait avoir lieu après les vacances du Nouvel An, le diplomate a répondu : « La coopération entre l'Iran et l'Agence est en cours, et qu’il n’a plus d’informations détaillées sur la prochaine visite de M. Grossi .
Concernant l'affirmation américaine selon laquelle les négociations du JCPOA ne sont pas à l'ordre du jour, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué : « Le fait que les autorités américaines négocient avec le régime sioniste au sujet de l'Iran n'est pas chose nouvelle. Malheureusement, la politique étrangère des États-Unis par rapport à la République islamique d'Iran est qu’ils sont l'otage du lobby sioniste et du régime de Tel-Aviv.
Rappelant que la question nucléaire n'est pas le seul enjeu de la politique étrangère de la République islamique d'Iran, il a déclaré : « L'accord est une chose bilatérale, le pays qui a violé l'engagement est, tout le monde le sait, le régime américain, et la partie qui devrait être tenu pour responsable et en qualité d'accusé est aussi le gouvernement américain. La politique de la République islamique d'Iran sur la question nucléaire est claire et Téhéran va agir dans le même cadre. Nous sommes prêts à conclure des négociations sur la base du paquet qui a été présenté (exigeant un accord fiable et durable sur la base du respect des intérêts nationaux de l’Iran et bénéfique pour la région. »
Déclarant que les lignes rouges de l'Iran dans les négociations sont également claires, Kaanani a déclaré : « Le gouvernement de la République islamique d'Iran et l'équipe négociatrice ont agi et continueront d'agir sur la base des intérêts du peuple iranien. »
« Comme l'ont annoncé le ministre des Affaires étrangères et le négociateur en chef de l'Iran sur le nucléaire, la fenêtre des négociations ne restera pas à jamais ouverte. Il revient donc au camp d’en face d’agir rationnellement à cet effet et de saisir l’occasion en faveur de leurs intérêts respectifs.
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