19 janv. 2023, 10:22
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La représentation d’Iran à l’ONU a considéré comme « fausse » les informations sur une prétendue rencontre entre Saïd Iravani et Robert Malley

New York - IRNA - Le représentant de la République islamique d'Iran (RII) aux Nations Unies a qualifié de « fausses » les informations publiées sur une prétendue rencontre entre lui et Robert Malley, le représentant spécial des États-Unis pour les affaires iraniennes.

Selon l'IRNA, la délégation iranienne auprès des Nations unies, a qualifié mercredi soir 18 janvier, heure locale, de «  fausse » les informations publiées sur une prétendue rencontre de l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations unies avec le négociateur en chef des États-Unis, Robert Malley, et a annoncé : « L'ambassadeur d'Iran auprès des l'ONU a rencontré des personnalités politiques, il a des rencontres avec diverses personnalités universitaires et diplomatiques, mais il n'a pas négocié avec des responsables américains. »

Certaines sources d'information ont avancé que Robert Malley avait rencontré l'ambassadeur d'Iran aux Nations Unies au moins trois fois au cours des deux derniers mois.

Ces sources d'information, citant Ned Price, le porte-parole du département d'État américain, ont rapporté que des messages sont envoyés à la République islamique d'Iran, bien que la relance du JCPOA (l’accord multilatéral sur le nucléaire iranien de 2015) ne soit « pas à l'ordre du jour ».

Selon l'IRNA, le porte-parole de la Maison Blanche a promis mercredi à Washington, heure locale, et cela dans la continuité des allégations américaines sur les prisonniers de la double nationalité irano-américaine, que l'administration Biden s'engage à libérer ces personnes.

A cet effet, le porte-parole de la Maison Blanche a ajouté : « Nous avons reçu la lettre (de Siamak Namazi) et nous sympathisons avec Namazi et sa famille. Nous nous engageons à obtenir sa libération, et le gouvernement américian continue de demander son retour, ainsi que des citoyens américains détenus à tort en Iran, dont Emad Sharqi et Morad Tahbaz. »

Dans une récente conversation avec Radio Free Europe (une station de radio et un groupe de communication privés financés par le Congrès des États-Unis basée en Europe), Robert Mali avait déclaré à propos des prisonniers à double nationalité en Iran dixit : «Nous avons poursuivi le dialogue indirect avec l'Iran sur cette question, qui est une priorité très sérieuse pour nous, afin que nous puissions libérer les Américains, dont certains sont injustement emprisonnés depuis de nombreuses années. Ils sont emprisonnés en Iran, renvoyons-les chez eux. Ces pourparlers n'ont jamais cessé et nous poursuivrons nos efforts pour les rétablir dès que possible. »

 « Nous étudions les moyens humanitaires de ramener chez eux nos prisonniers injustement emprisonnés. Et au-delà de toute autre question, cette question est notre priorité par rapport à l'Iran », a prétendu le représentant spécial des États-Unis pour l'Iran

Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, avait déclaré lors d'une conférence de presse sur l'échange de prisonniers le 23 novembre 2022 : « En mars, nous avons eu un accord avec la partie américaine concernant les prisonniers, dans lequel la partie US a insisté sur l’échange des prisonnier sans ou avec la conclusion d’un accord sur la relance du JCPOA. »

Il a précisé : « Nous avons accepté cette question avec une perspective basée sur des soucis humanitaires, mais quarante jours plus tard, la partie américaine a annoncé que l'accord sur l’échange des prisonniers devait être conclu en même temps que celui lié au JCPOA. Réagissant, nous avons averti à l’époque, la partie américaine sur le fait que les hauts et bas dans les pourparlers indirects agrandirait le mur de méfiance entre l'Iran et les Etats-Unis. Nous leur avons reproché le fait qu’ils ne sont même pas prêt à mettre en œuvre leur propre proposition sur la question humanitaire de l'échange de prisonniers. Bien sûr, ces dernières semaines, ils recherchent à nouveau l'échange de prisonniers, et quant à nous, nous suivons également cette question avec une perspective humaine. »

Amir Saïd Iravani, ambassadeur d'Iran et représentant permanent auprès des Nations Unies, a également déclaré le 19 décembre lors de la réunion périodique et régulière du Conseil de sécurité concernant la mise en œuvre de la résolution 2231 et du JCPOA : La pression, l'intimidation et la confrontation ne sont pas les solutions et ne mènera nulle part. Si les États-Unis veulent vraiment relancer le JCPOA, ils ne devraient compter que sur la diplomatie. L'Iran, pour sa part, est pour le dialogue et la diplomatie. »

Il a ajouté : « Nous sommes prêts à reprendre les négociations de Vienne, à coopérer pour parvenir à une solution acceptable et même à organiser une réunion ministérielle dès que possible pour annoncer la relance du JCPOA. »

« Mais cela ne peut être réalisé que si et seulement si les États-Unis font preuve d'une réelle volonté politique et s’ils sont prêts à œuvrer pour une solution satisfaisante et s’ils acceptent de remplir pleinement leurs engagements liés au pacte », a conclu le diplomate.

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