Selon IRNA, dans cette conversation téléphonique, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, tout en critiquant vivement l'approche émotionnelle du Parlement européen, l'a jugée inappropriée et incorrecte.
Hossein Amir Abdollahian a ajouté : « Malheureusement, nous avons assisté aujourd'hui à la publication d'un projet de résolution émotionnel, extrémiste et non professionnel par le Parlement européen, qui est en conflit avec la rationalité et la civilité politiques ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné : « Nous avons dit à plusieurs reprises que le Corps des gardiens de la Révolution islamique est une institution officielle et souveraine qui joue un rôle important et vital pour assurer la sécurité nationale de l'Iran et la sécurité de la région, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. »
« L'action du Parlement européen en accusant cette institution créatrice de sécurité, de terrorisme, est une sorte de tirer la balle dans le pied de l'Europe elle-même », a déplore le très haut diplomate.
Se référant à la réaction légale et forte de l’Assemblée islamique d'Iran (Parlement), le ministre des Affaires étrangères a exhorté le Parlement européen de réfléchir aux conséquences négatives de ce comportement émotionnel sur l'Europe et de se concentrer sur la voie de la diplomatie, de l'interaction constructive et de la rationalité.
Le chef de la diplomatie de notre pays a continué de souligner : « Il est nécessaire de respecter la sécurité mutuelle dans le monde de la diplomatie et au lieu de suivre le langage des menaces et des actions inamicales, l'augmentation de la confiance mutuelle devrait être à l'ordre du jour. Dans tous les cas, la réponse sera réciproque. »
Toujours lors de cette conversation téléphonique, le haut représentant de la politique étrangère de l'Union européenne s'est dit satisfait de la diplomatie en cours concernant l'accord multilatéral sur le nucléaire de 2015 (JCPOA) violé et abandonné unilatéralement par les Etats-Unis, et a déclaré : « Je poursuivrai mes efforts pour parvenir à un accord (visant à relancer le pacte en agonie).
M.Borrell a ajouté : « Je suis heureux d'entendre les nouvelles de la coopération entre l'Agence internationale de l'énergie atomique et l'Iran et l’ambiance optimiste à cet effet. »
Se référant à la situation en Ukraine, Borrell a déclaré : « Suite à nos récents entretiens en Jordanie, j'ai dit aux autorités ukrainiennes qu'il était important de tenir une réunion technique conjointe entre les deux pays. »
Le très haut diplomate européen a ajouté : « Je conviens également que les émotions et les inquiétudes prédominent dans le projet du Parlement européen visant le CGRI. »
« Bien que le Parlement européen soit une institution complètement indépendante, cette résolution manque de potentiel exécutif et se limite à refléter les préoccupations de l'Europe », a-t-il expliqué.
Pour rappel, lors de cette conversation téléphonique, les deux parties se sont attardées sur les dernières évolutions liées au rétablissement du JCPOA, à la levée des sanctions, aux développements en Ukraine et aux consultations entre l'Agence internationale de l'énergie atomique et l'Iran
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