20 janv. 2023, 00:15
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Guterres souhaite le retour de toutes les parties au JCPOA (Porte-parole de l'ONU)

New York - IRNA - Le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq, a déclaré que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, souhaitait le retour de toutes les parties au Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais).

Selon l'IRNA, Farhan Haq, porte-parole adjoint des Nations unies, a déclaré mercredi 18 janvier, heure locale : « Le secrétaire général des Nations unies croit toujours que le JCPOA est une réalisation diplomatique très importante de ces dernières années, et il souhaite que toutes les parties reviennent au plein respect de l’accord multilatéral. 

Il a précisé que « le JCPOA est une réalisation très importante pour empêcher, la prolifération nucléaire, et cela de manière pacifique et par le biais de négociations dans une région très tendue du monde ».

Ce porte-parole de l'ONU a insisté sur le fait qu’on ne doit pas mêler la question du JCPOA aux incidents et aux troubles internes en Iran avant d’indiquer que cette organisation internationale souhaite que tous les pays respectent les droits aux rassemblements pacifiques et de l'homme.

Selon l’IRNA, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré aux journalistes le 19 décembre dixit : « Je suis convaincu que le JCPOA est une réalisation diplomatique importante, et ça m’a beaucoup touché lorsque ce pacte a été remis en cause. »

Le Secrétaire général des Nations Unies a poursuivi : « Il existe un risque sérieux de perdre le JCPOA. La perte de cet accord sera un facteur très négatif pour la paix et la stabilité dans la région et au-delà. Nous mettrons tout en œuvre dans la mesure de nos possibles pour que ce pacte international ne soit pas perdu. »

Après avoir signé le JCPOA en 2015 dans le but d'annuler les sanctions oppressives, l'Iran, en tant que pays responsable, a parfaitement honoré ses obligations liées au pacte et cette question a été confirmée dans 16 rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Mais après l'accès de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2017 il n’a pas tardé d’abandonner unilatéralement et illégalement l’accord historique en adoptant des positions contraires aux dispositions du JCPOA. Après son  retrait définitif en 2018 du JCPOA, l’ex-Président milliardaire a réimposé les sanctions illégales mais aussi secondaires contre l'Iran.

La mise en œuvre déséquilibrée de cet accord d'une part et les pressions causées par l'intensification des sanctions unilatérales et extrarégionales US d'autre part, ont amené le Conseil suprême de la Sécurité nationale de la République islamique d'Iran à prendre des décisions et des mesures de rétorsion, après un an de « patience stratégique ».

Un an après le retrait unilatéral US du JCPOA l’Iran a pris des décisions pour arrêter progressivement la mise en œuvre de mesures volontaires de ses engagements nucléaires en donnant des ultimatums de 60 jours au camp d’en face, manière de donner une nouvelle chance à la diplomatie et de sauver le pacte en agonie.

L'Iran a rempli toutes ses obligations liées au JCPOA en faisant preuve de la retenue pendant un an après le retrait des États-Unis du pacte, afin de donner aux pays européens signataires, le temps nécessaire de compenser les effets du retrait de Washington. Cependant, du fait que les pays européens ont échoué à tenir leurs promesses, la RII a commencé à réduire ses obligations (au titre même du JCPOA) en plusieurs étapes. La réduction des obligations de l'Iran était basée sur les dispositions de l'accord nucléaire JCPOA.

Après avoir pris ses fonctions en janvier 2021, l'administration démocrate de Joe Biden a condamné l'action unilatérale de son prédécesseur, mais jusqu'à présent, elle n'a pris aucune mesure tangible pour compenser « les erreurs du passé ».

Pour la République islamique d'Iran si la partie américaine agit de manière réaliste, il est possible de parvenir à un accord à Vienne pour la relance du JCPOA. L'accord envisagé par l'Iran est un document fiable, solide et durable, qui sera en mesure de lever les sanctions autant que possible et dont la mise en œuvre soit bénéfique pour région.

Malgré ses promesses électorales, le gouvernement démocrate Biden a malheureusement donné suite à la politique de pression maximale de l'administration Trump. En tandem avec ses alliés occidentaux et sous prétexte des prétendus soucis des droits de l'homme il a imposé de nouvelles sanctions à Téhéran, en guise de soutenir les troubles en Iran.

Bien que le gouvernement américain ait nié son rôle dans les récents troubles en Iran et qu’il prétende qu'il ne cherche pas un changement de régime, mais depuis le début des émeutes en Iran, il n'a lésiné sur rien pour soutenir les fauteurs de troubles. L’administration Biden a clairement déclaré qu'au lieu de se concentrer sur la négociation et son slogan de l'option diplomatique, elle se concentre sur les troubles en Iran !

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