"La guerre en Ukraine est une affaire complexe. Certains groupes de réflexion occidentaux pensent que la guerre en Ukraine est un nouveau départ dans l'histoire des relations internationales.
Eh bien, la position de la République islamique d'Iran a été claire dès le début de cette guerre et elle a été confirmée au plus haut niveau. Nous nous opposons à la guerre et souhaitons voir un règlement politique.
En outre, nous considérons que les actions provocatrices de l'OTAN et de certains pays occidentaux sont à l'origine de cette guerre", a-t-il souligné.
Abdollahian a rappelé que Téhéran avait "déployé de grands efforts de médiation entre Kiev et Moscou au niveau de leurs ministres des Affaires étrangères et de leurs présidents".
"Nous espérons qu'il y aura bientôt la paix en Ukraine et que la guerre prendra fin. Il n'y a pas de double standard ici.
Nous sommes contre les guerres en Irak, en Syrie, au Yémen, en Palestine et en Afghanistan. De même, nous nous opposons à la guerre et au déplacement de personnes en Ukraine.
D'autre part, nous reconnaissons la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays dans le cadre du droit international, et pour cette raison, bien que les relations entre Téhéran et Moscou soient excellentes, nous n'avons pas reconnu la sécession de la Crimée de l'Ukraine. Nous n'avons pas reconnu la sécession de Lugansk et de Donetsk de l'Ukraine, car nous adhérons à notre principe constant de politique étrangère.
Quand nous disons que la guerre n'est pas une solution en Ukraine, nous le pensons vraiment, nous la considérons comme une politique fondamentale et nous y comptons", a-t-il ajouté.
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