Selon l’IRNA, le président du Majlis (Parlement) iranien, Mohammad Baqer Qalibaf a déclaré : « Bien que j'aie annoncé à plusieurs reprises au cours des derniers jours, je répète ici une fois de plus que le Parlement iranien prendra des contre-mesures immédiates et décisives à toute action qui impliquerait d'inscrire le CGRI sur la liste des groupes terroristes ou des listes sanctionnées. »
« Nous voulons que la fenêtre de la diplomatie ne soit pas fermée. D'une part, ils ne peuvent prétendre que les portes des négociations sont ouvertes, et d'autre part, ils ne peuvent affronter officiellement une partie de la structure politique et identitaire du peuple iranien » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Le peuple intelligent d'Iran sait très bien qu'une telle négociation n'aura de fin que le pillage des intérêts économiques et politiques et l'affaiblissement de notre fierté nationale, donc si l'Europe se voit avoir besoin d'un accord, elle devrait se séparer des opposants à l'accord. »
Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution appelant à ce que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien soit reconnu comme un groupe terroriste.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian, a vivement critiqué la résolution non constructive du Parlement européen qualifiant le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'organisation terroriste, affirmant qu'il viole la Charte des Nations Unies.
Selon le président Raïssi, classer le corps des Gardiens de la révolution islamique (GCRI), par le Parlement européen, parmi les organisations terroristes, est le résultat de la faiblesse et de l'impuissance suite aux efforts infructueux visant à cibler le peuple iranien dans les rues afin d'arrêter ce peuple, comme ils le prétendent.
Votre commentaire