30 janv. 2023, 16:13
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Un plan antiraciste ou un plan islamophobe et pro-sioniste ?

30 janv. 2023, 16:13
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Un plan antiraciste ou un plan islamophobe et pro-sioniste ?
La présentation de ce plan était déjà promise, en 2019, par Macron lors d’un dîner avec le CRIF, une structure plutôt politique que religieuse. L’annonce de cette loi dans une cérémonie officielle de

Téhéran (IRNA)- Le gouvernement français propose aujourd’hui un plan titré « Plan de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations ». Au contraire de ses embellissements linguistiques et formelles, les détails de ce document montrent que c’est un projet en vue d’offrir une protection encore plus forte aux tendances sionistes et islamophobes.


Le 30 janvier, le gouvernement d’Élisabeth Borne annonce un plan de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations liées à l'origine.

La première ministre française, Élisabeth Borne - dont le père, juif, a été déporté, puis a mis fin à ses jours quand sa fille avait 11 ans - prévoit notamment dans ce plan, «l'organisation d'une visite d'histoire ou de mémoire liée au racisme, l'antisémitisme ou l'antisionisme pour chaque élève durant sa scolarité». 

Ces explications dévoilent la nature pro-sioniste de ce plan qui porte le nom de la lutte contre le racisme.

Parmi les architectes principaux de ce plan figure le nom de Gil Taieb, membre du Conseil représentatif des institutions juives de France, dont les positions islamophobes sont très médiatisées en France.

Ce membre du lobby israélien donne toujours des interviews sur les médias francophones du régime sioniste.

Ce plan est partagé en quelques axes principaux. D’abord, il veut limiter les contenus antisionistes sur les réseaux sociaux, pénaliser les cyber-activistes pro-palestiniens et propager les informations pro-israéliennes et islamophobes sur Internet. 

Un autre axe de ce plan concerne la protection des lanceurs d’alerte qui s’engagent dans le domaine de la cause sioniste et aussi dans le domaine de la propagation des idées contre l’éthique chrétienne et contre les valeurs traditionnelles françaises.


La présentation de ce plan était déjà promise, en 2019, par Macron lors d’un dîner avec le CRIF, une structure plutôt politique que religieuse. L’annonce de cette loi dans une cérémonie officielle des sionistes français montre déjà la nature pro-israélien de ce plan.


Ce plan est plutôt un effort systématique afin de protéger le sionisme et le courant LGBT en France, et la question de la violation des droits des musulmans français, d’une population de 7 millions personnes, est négligée dans ce plan.

Dans la structure de l’Etat français, existe déjà un poste titré « Délégué Interministériel à la Lutte Contre le racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) » dont le titulaire, Sophie Elizeon, est membre du cabinet et travail sous la direction de la Primature. Mme. Elizeon est réputée pour publier les chansons en hébreu du chanteur israélien Danny Bassan sur son compte Twitter. 

Le sort de ce plan peut être comparé avec la loi Gayssot qui s’applique déjà en France depuis 1990.

Si la loi Gayssot veut garantir la liberté religieuse et boycotter les propos et les actions racistes, les publications et les brochures islamophobes sont nombreuses dans les réseaux sociaux en France, alors pourquoi la justice française reste muette face à ces violations flagrantes de la loi Gayssot. 

Ces plans et ces lois montrent la politique du double standard du régime français face à la question de la liberté d’expression et la liberté de pensée. Les moindres critiques et questionnements scientifiques à l’égard du régime sioniste peut être un crime impardonnable et sanctionné par les verdicts les plus démesurés, mais les insultes racistes contre les fondements de la religion de l’islam et même contre le prophète de l’islam passent inaperçues dans les tribunaux français. 
 
L’interprétation actuelle de la loi Gayssot met en avant un possible atteint à la liberté d'expression et à la liberté de recherche historique.  
 
Le premier article de ladite loi adoptée en 1990 et signé par la personne du président Mitterrand précise :

« Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite. L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur. » 
 
Selon cet article, les propos islamophobes sont interdits par la loi et le gouvernement français est chargé d’interdire les gestes discriminatoires contre l’islam et les musulmans.

Mais pourquoi un graffiti sur un mur se classifie comme un crime dans les médias français, et la violation des droits des musulmans en France n’est qu’un fait banal parmi les milliers d’infos importantes non diffusées et censurées dans les médias de ce pays qui se prétend un défenseur des droits humains.

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