L'effort de la société pétrolière d'État Petroleos de Venezuela (PDVSA) et de la société nationale iranienne de raffinage et de distribution de pétrole (NIORDC) pour augmenter la production de carburant au centre de raffinage de Paraguana marque une étape vers la fin de la dépendance du Venezuela à la technologie de raffinage américaine, ont dit les sources.
Le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de brut au monde, a eu du mal ces dernières années à produire suffisamment d'essence et de diesel en raison des pannes de raffinerie, du manque d'investissements et des sanctions américaines qui créent des obstacles aux importations. Les longues files d'attente dans les stations-service sont courantes depuis 2020.
Téhéran a renforcé ses liens avec Caracas ces dernières années, fournissant du brut et du condensat ainsi que des pièces et des matières premières pour le réseau de raffinage de pétrole vieillissant de 1,3 million de barils par jour (bpj) du Venezuela, rapporte Reuters.
Une unité du NIORDC a signé en mai un contrat de 110 millions d'euros avec PDVSA pour réparer la plus petite raffinerie du Venezuela, El Palito de 146 000 bpj dans le centre du pays, un projet actuellement en cours.
Les entreprises devraient maintenant signer dans les prochaines semaines un contrat de 460 millions d'euros pour réorganiser le complexe de raffinage de Paraguana de 955 000 b/j sur la côte ouest du Venezuela, selon les sources.
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