Le 16 février, alors que les Français étaient descendus dans les rues en vue de mener la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l’Élysée accueillait la quatrième fortune du monde sans considérer la misère menace de plus en plus les foyers français.
Le Français Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, patron d’un empire médiatique dans l’Hexagone, était un autre invité de la cérémonie de la décoration de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, tenue en toute discrétion.
Pendant la journée de la marche nationale du 11 février aussi, Macron et un nombre considérable de ses ministres s’étaient rendus en Espagne en vue de se montrer indifférents à l’égard de la volonté du peuple français.
Trois messages peuvent être entendus par ce geste de l’Elysée. Premièrement, une sorte de la négligence face aux responsabilités de l’Etat dans la compréhension du peuple, un facteur-clé dans la démocratie. Deuxièmement, cela approuve la nature et l’identité de la philosophie économique de la Macronie qui se montre très américanisée dans ses méthodes et dans ses décisions. Troisièmement, comme Emmanuel Macron était toujours accusé de soutenir le patronat français et les grandes entreprises dans sa gestion économique et fiscale, ce geste de l’Elysée dévoile que la pensée Macroniste est fondamentalement orientée vers un favoritisme en faveur des grandes multinationales tout en négligeant les intérêts nationaux de la nation française.
La marche du 7 mars sera une occasion pour le peuple de montrer que les Français sont contre ces politiciens marionnettes dans la main des maîtres du libéralisme américain.
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