Iran : l’ONU dit qu’elle ne peut pas confirmer les allégations sur un prétendu enrichissement de 84%

New York - IRNA - En réponse aux affirmations concernant l'enrichissement d'uranium à 84% par l'Iran, le porte-parole de l'ONU a déclaré que le Secrétariat de l'ONU ne pouvait pas confirmer les allégations avancées à cet égard.

Selon l'IRNA, le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a ajouté qu'il ne pouvait pas confirmer ces affirmations en réponse à une question sur la réaction du secrétaire général de l'ONU aux allégations concernant un enrichissement de 84% par l'Iran.

Dujarric a déclaré que l'Agence internationale de l'énergie atomique pourrait envoyer une délégation à Téhéran cette semaine.

Dans le même temps, le porte-parole de l'ONU a déclaré : « Notre position n'a pas changé ». Il a également insisté sur le respect par l'Iran de respecter tous les accords qu'il a signés avec l'AIEA et ses partenaires internationaux.

Mardi, l'Agence internationale de l'énergie atomique a rendu public un rapport confidentiel aux membres du Conseil des gouverneurs et a annoncé que des consultations étaient en cours pour clarifier l'allégation d'enrichissement d'uranium à 84 % en Iran.

Dans ce rapport, dont des parties ont été publiées dans les médias occidentaux contrairement à la responsabilité de l'agence concernant la protection des informations confidentielles des pays, l'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies a affirmé que l'Iran avait prélevé des échantillons de particules contenant de l'uranium enrichi d'une pureté de 83,7 % sur l'usine Fordo le 22 janvier.

Selon l'agence, l'Iran a déclaré dans une lettre que le problème était dû à « des fluctuations indésirables du niveau d'enrichissement ». Sur cette base, le rapport de l'agence indique que les négociations avec l'Iran continuent de clarifier cette question.

Selon l'IRNA, la publication américaine Bloomberg a publié la semaine dernière un rapport présumé, citant deux responsables diplomatiques non identifiés, affirmant qu'à la suite des inspections nucléaires effectuées en Iran la semaine dernière, des quantités d'uranium enrichi avec une concentration proche du niveau requis pour la fabrication de prétendues « armes nucléaires » a été découverte.

« L'Agence internationale de l'énergie atomique essaie de clarifier comment l'Iran a accumulé de l'uranium enrichi d'une pureté de 84 % ». Bloomberg a donné l’écho, via ces allégations, au rapport provocateur de l'agence de presse Reuters, sur des « changements dans les installations nucléaires de Fordo ». Dans ce rapport il a pour sa part tenté d’alimenter les machination contre le programme nucléaire pacifique d’Iran ».

Behrouz Kamalvandi, l'adjoint et porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, réagissant aux allégations de Bloomberg a déclaré que ce geste vise à ternir l’image de l’Iran et déforme les faits.

« La présence de particules d'uranium supérieures à 60 % dans le processus d'enrichissement ne signifie pas un enrichissement supérieur à 60 % », a-t-il souligné.

« Il est regrettable que l'Agence internationale de l'énergie atomique soit toujours instrumentalisée à des effets politisées pour faire pression sur la République islamique d'Iran ».

Selon l'annonce du chef de l'Organisation de l'énergie atomique de notre pays, les inspecteurs de l'Agence ont commencé l'enquête dans ce domaine mardi dernier. À cet égard, Mohammad Eslami, chef de l’OIEA a déclaré aux journalistes : « Nos relations avec l'Agence sont établies dans le cadre des accords de Garantie, et les responsables de l'Agence qui sont à Téhéran ont examiné les questions soulevées par l'inspecteur de l'Agence ».

« Les ambiguïtés suscitées par la mauvaise perception de l’un des inspecteurs ont été à présent résolues et dissipées », a-t-il conclu.

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