Cet incident a commencé à Qom et après plusieurs villes et villages, il a atteint Téhéran. Mais quoi et qui se cache derrière l'empoisonnement des écolières iraniennes ?
La réponse à la question "Qui est derrière l'empoisonnement des écolières iraniennes ?" sera déterminé progressivement et par les enquêtes des organisations de sécurité iraniennes, pour la spéculation, il suffit de voir qui est le gagnant dans ce sabotage de réseau, et qui est le perdant.
Il y a au moins cinq raisons de révéler le rôle du mouvement anti-iranien soutenu par l'Occident dans cet horrible sabotage.
1. Depuis plus d'un an, le mouvement anti-iranien soutenu par l'Occident tente de recruter des adolescentes dans les écoles. Lors des récentes émeutes en Iran, ils ont également tenté de profiter de l'excitation adolescente des écolières, qui a mal tourné - sauf dans quelques cas. Compte tenu de cette hypothèse, le recentrage sur les écoles de filles n'est-il pas dans la continuité d'un même projet de sécurisation culturelle ?
2. Après l'échec des récentes émeutes en Iran, l'Occident tente de ressusciter ces protestations, et selon eux, l'empoisonnement des écolières iraniennes est une technique appropriée pour raviver les émeutes.
3. Maryam Radjavi, la chef de file du groupe terroriste moudjahidine (MKO), qui a sur les mains le sang de milliers de citoyens et de responsables iraniens, a été la première personne à tweeter sur ces empoisonnements il y a quelques semaines, alors que les empoisonnements n'avaient pas encore atteint Téhéran. Elle a dit que l'empoisonnement des écolières iraniennes est maintenant à Téhéran et a laissé le chat sortir du sac par ignorance. Récemment, dans un communiqué, elle a demandé un rassemblement de rue. C'est alors que le peuple iranien n'a pas encore oublié l'assassinat d'enfants et d'adolescents dans différentes villes d'Iran dans les années 80.
4. Ces derniers mois, il y a eu des incidents et des crimes que les médias occidentaux et saoudiens ont tenté de suggérer que le gouvernement iranien était derrière eux, par ex. les attentats terroristes qui ont eu lieu au sanctuaire sacré de Shah Cheragh à Shiraz et à Izeh dans la province du Khouzestan.
5. Après ces empoisonnements, Reza Pahlavi, le fils du dernier shah d'Iran, qui mène une vie luxueuse en Occident depuis plusieurs décennies avec le pillage des biens du peuple iranien, a ouvertement annoncé dans une interview que l'Iran devrait être soumis à des sanctions économiques supplémentaires sévères pour que les gens descendent dans la rue pour protester, qui signifie qu'ils considèrent cet incident comme un prélude à mettre davantage de pression sur la population afin de relancer les protestations.
Maintenant, l'autre côté de l'histoire
La République islamique d'Iran. L'Iran est un pays où 60% de ses étudiants universitaires et un tiers de ses professeurs sont des femmes.
Un pays qui a fait passer le taux d'alphabétisation des filles de 44% en 1979 à 99% en 2020 après la Révolution islamique ; sans oublier la place des femmes dans les métiers sportifs et scientifiques, les évolutions de carrière et les postes de direction, etc.
Un tel pays peut-il être contre la scolarisation des filles ? Avec ces précisions, à qui profite l'empoisonnement des étudiantes ? Le gouvernement iranien ou ses ennemis ?
Votre commentaire