Selon l’IRNA, Mohammad Eslami a répondu à la question de savoir si, en tant que chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, la partie iranienne est satisfaite de ce qui s'est passé lors de la visite du directeur général de l'Agence internationale de l’énergie atomique en Iran ?
« Je dois dire que notre satisfaction réside dans cette phrase : Nos interactions avec l'agence doivent continuer et nous ne devons pas permettre au courant sioniste et terroriste destructeur d'abuser de nos relations et de trouver des excuses pour faire pression sur nous », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : « Il est naturel que l'accord violé du JCPOA (Plan global d’action conjointe sur le nucléaire iranien de 2015), envers lequel le camp d’en face manque ses engagements, ne peut pas être la base de notre action car le critère d'action de la République islamique d'Iran est désormais essentiellement la loi d'action stratégique approuvée par le parlement iranien qui réclame la levée des sanctions oppressives (réimposées après le retrait unilatéral des Etats-Unis de Trump du Pacte et l’échec de la partie européenne à honorer ses engagements liés au JCPOA envers l’Iran).
Le vice-président a ajouté : « Nous exerçons nos responsabilités et nos activités conformément à la loi d'action stratégique ; aussi, le point important est que nous menons nos actions sur la base des points même, du JCPOA et dans le cadre des garanties et du TNP auxquels nous sommes toujours engagés, contrairement au camp d’en face (l’axe américano-européen) qui tentent falsifier, de par leur double langage et leur double standard, les faits en leur faveur et diaboliser l’Iran. »
« Les tensions récentes et les cas litigieux sont le résultat de ce double standard. Ils veulent que nous tenions unilatéralement nos engagements liés au JCPOA d’où la politique de la pression et de la coercition, et en même temps, eux-mêmes ne soient pas obligés honorer leurs propres obligations vis-à-vis de nous toujours liés au Pacte. », a-t-il déploré.
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