Selon l’IRNA, Mikhail Oulianov, qui est le chef de la délégation russe dans les négociations pour lever les sanctions, s'est adressé aux parties occidentales qui ont exprimé leur inquiétude concernant les mesures compensatoires de l'Iran dans le JCPOA (Plan global d’action conjointe sur le nucléaire iranien de 2015) lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique : « Chers collègues, toutes vos préoccupations peuvent être simplement résolues. »
Il a précisé : Afin de réaliser cela, les participants aux négociations devraient retourner à Vienne et finaliser le projet sur la relance du JCPOA dans quelques jours.
Après des mois d'intenses pourparlers diplomatiques, les négociations sur la levée des sanctions ont été retardées en raison de facteurs tels que l'incohérence des comportements, le retard dans la prise de décision, l'extravagance et les nouvelles demandes des États-Unis.
L'expérience a montré que malgré les gestes et prétentions de couleur diplomatique, la Maison Blanche n'a pas la volonté nécessaire pour prendre la décision de revenir au JCPOA et de compenser la politique ratée de l'administration de l'ancien président américain Donald Trump contre l'Iran.
En tant que pays responsable, l'Iran a toujours déclaré qu'il était prêt à conclure un accord « durable et fiable » qui pourra supprimer les sanctions de manière garantie pour qu’elles ne restent pas un levier de pression à utiliser contre l'Iran à l'avenir.
Hossein Amirabdollahian, le ministre des Affaires étrangères de notre pays, a déclaré à la Conférence des Nations Unies sur le désarmement à Genève la semaine dernière : « La situation actuelle du JCPOA est le résultat d'un mauvais calcul et d'une erreur de la politique américaine. Les expériences passées nous ont appris à aborder le nouveau cycle de négociations avec plus de prudence et de sensibilité. »
Il a ajouté : « Les problèmes limités restants peuvent être facilement étudiés. Avec la détermination et la bonne volonté des parties, il peut être résolu sans conditions préalables et dans le cadre des discussions qui ont été menées, et c’est ainsi que la dernière étape peut être franchie par les membres. »
Le ministre des Affaires étrangères de notre pays a souligné : « Les Etats-Unis doivent avoir la volonté et le pouvoir de prendre une décision pour conclure les longues négociations. Nous sommes prêts à continuer à travailler jusqu'à la conclusion de l'accord. »
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