Selon l'IRNA depuis l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Behrouz Kamalvandi a déclaré : « Dans le passé, et à l’issue de la conclusion de l’accord multilatéral sur le nucléaire de 2015 (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais), nous avons eu quinze rapports émis par l'agence, qui montraient que l'Iran n'avait violé aucune de ses obligations. Mais les choses ont changé, et la question qui se pose c’est que qui a fait changer la donne ? »
Il a ajouté : « Nous ne devons pas l'oublier. Au début, les Européens ont critiqué les Etats-Unis et ont déploré dans leurs déclarations leur retrait unilatéral du JCPOA, mais maintenant ils commentent les choses et agissent et réagissent d’une manière comme si l'Iran est responsable de la situation actuelle ! »
Concernant l'approche et la position de l'Agence internationale de l'énergie atomique dans ses rapports, M.Kamalondi a déclaré que le problème avec l'AIEA c’est qu’elle a un langage double et ambigu.
Nous exigeons que ce qu'ils disent verbalement, comme les déclarations tenues lors de la précédente réunion technique du Conseil des gouverneurs, soit consigné dans un rapport de façon écrite, mais malheureusement, ce n'est pas le cas.
Il a pourtant considéré la visite de Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, en Iran comme un bon pas vers une coopération plus poussée avant d’ajouter : « Dans ce processus de coopération et de résolution de problèmes, nous avons fait un pas en avant, mais je vois l’avenir aussi gris pour l'instant, je ne suis ni optimiste ni pessimiste. »
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