Dans les Deux-Sèvres, le gouvernement français envisage de construire des bassins d’eau pour les champs de maïs dont le produit est réservé pour être exporté au Royaume-Uni ou aux autres partenaires proches de l’Élysée. Les militants écologistes et les défenseurs de l’environnement sont contre ce programme qui menace l’écosystème de la région.
Le 29 octobre 2022, les activistes français et des verts se sont rassemblés dans cette localité en vue de condamner la gestion des sources hydriques par le régime macroniste. Plus de 1 500 gendarmes (une force de sécurité plus armée que les éléments de la police nationale) ont été mobilisés à Sainte-Soline contre les manifestants. Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, montre une brutalité hors normes de la part des forces de l’ordre contre les activistes écologistes.
L’évènement "Stop aux méga-bassines" du 29 octobre dans les Deux-Sèvres était une revendication massive pour un partage équitable de l'eau. Car créés par des exploitants industriels pour irriguer leurs cultures destinées à l’exportation, les bassines ont perturbé le cycle de l'eau et mettent en cause le développement durable et la justice dans la distribution de l’eau.
Aujourd’hui, le 25 mars 2023, une autre journée d’action est annoncée dans les Deux-Sèvres. 20 000 manifestants sont attendus dans cet évènement écologiste.
Les opposants aux Méga-bassines organisent une nouvelle manifestation – encore interdite par l’État - aux portes de Niort et du Marais poitevin. Vendredi soir déjà, des heurts ont eu lieu entre policiers et militants, qui ont sectionné des barrières près d’un chemin de fer.
La manifestation du 29 octobre violemment réprimée a montré que les craintes d'une "guerre de l'eau" frémissent déjà dans l'Hexagone.
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